LES MEDAILLES DE L’ACADEMIE DU LANGUEDOC de 1964 à 2000
L’Académie du Languedoc a créé plusieurs médailles pour récompenser et honorer nos lauréats. Celles-ci sont remises aux lauréats des différents prix avec leurs diplômes et pour certains avec une récompense financière en particulier pour le grand prix de la ville de Toulouse et le prix PINEL Pierre FABRE.
Médaille de Clémence ISAURE créée par le graveur MONTANE associée au prix annuel de Clémence ISAURE à Paris et à Toulouse. Elle représentait la tête de Clémence ISAURE de face au milieu de la croix du Languedoc. Elle était portée en collier et sautoir avec le cordon rouge du Languedoc pour les séances officielles.
Médaille « PEGASE AILE » créée par le sculpteur graveur DECARIS en 1965 au début de l’Académie du Languedoc associée au prix Maurice MAGRE décerné tous les trois ans.
Médaille Carlo SARRABEZOLLEScréée en 1974 pour le prix de sculpture décerné tous les deux ans.
Médaille ORPHEEcréée en 1976 par le sculpteur graveur COUDRAY associée tous les deux ans au prix de musique Déodat de SEVERAC.
Médaille du Monde Latin créée par le professeur Marcel BAICHE.
Médaille MINERVE ASSISEcréée en 1976 par le sculpteur graveur BRENET associée tous les ans au grand prix littéraire de la ville de Toulouse.
Médaille GOUDOULI de Langue d’oc deux médailles créées, une par le sculpteur DUPRE (modèle Inspiration) et une autre par le sculpteur Georges GUIRAUD 1er grand prix de Rome, associées tous les deux ans au prix GOUDOULI de poésie.
Médaille APPOLON dite médaille de l’Académie du Languedoc créée en 1978 par le sculpteur Georges GUIRAUD grand prix de Rome pour récompenser tous les membres actifs de l’Académie du Languedoc. Elle était décernée tous les ans aux nouveaux Académiciens.
Médaille prix Renée ASPE créée par Georges GUIRAUD, 1er grand prix de Rome, associée au prix annuel de peinture Renée ASPE.
Médaille d’Ernest GEORGES LANNES créée par François Régis GASTOU en hommage à notre secrétaire perpétuel fondateur.
Médaille Marie CURIE et BECQUEREL créée par les académiciens Guy PORTAL et J.P BUFFELAN-LANORE associée au prix scientifique.
Médaille Philippe PINEL créée en 1998 par le Docteur Henri COUSSE associée au prix annuel Philippe PINEL du Laboratoire Pierre FABRE.
Médaille Philippe FORE créée en 2000 par le sculpteur Philippe FAURE titulaire du 27ème fauteuil. Comme l’Académie du Languedoc avait en 1998 restitué « Clémence Isaure » à l’Académie des Jeux Floraux de Toulouse, elle ne pouvait plus utiliser la médaille de Clémence Isaure.
La médaille FORE la remplaça alors en reproduisant le donjon du Capitole de Toulouse sur la branche haute de la croix du Languedoc. C’est elle qui est portée maintenant, toujours en sautoir pour les séances officielles par les académiciens du Languedoc.
Né à Castres en février 1904, au gré du cheminement de son père ingénieur à la compagnie des chemins de fer du midi.
Sa famille était d’origine picarde, moyenne bourgeoisie, propriétaires terriens et officiers ministériels.
Lui, opta pour la carrière de professeur où il s’illustra au plus haut niveau pendant plus de 40 ans, de 1928 à 1969.
Arrivé à Toulouse en 1909, il suit le cursus traditionnel à Fermat jusqu’au baccalauréat en 1922, puis étudiant à la faculté des lettres 1922-1928, il est attiré par l’histoire, la géographie et l’art ; agrégé d’histoire (1928). Diplômé d’archéologie, il présenta au D.E.S (diplôme études supérieures) un mémoire (225 pages) sur la géographie de Toulouse.
Après 7 ans à Carcassonne, il enseigna en lettres supérieures à Fermat, dans les classes préparatoires :
Institut agronomie
Ecoles agricultures
Ecole Saint Cyr…
Mais aussi à la faculté de lettres et titulaire de la chaire d’histoire de l’art à l’école d’architecture.
Enseignant remarquable, passionné, mais rigoureux, il prônait la dissertation en 3 parties !
Officier des palmes Académiques (1970),
Chevalier de la légion d’honneur.
Il a laissé de remarquables écrits sur les abbayes cisterciennes. Il étudia les abbayes de l’ordre de Cîteaux, Bonnefont, Berdoues, Goujon et Gourdon. En outre il publia sur le labyrinthe de la cathédrale de Mirepoix et les Granges de Lassale, Foncalvi.
Il avait eu comme professeur le savant historien Léon Dutil, dont il fit l’éloge funèbre en 1980.
Un ouvrage sur la vie à Toulouse, il y a cinquante ans, paru en 1978.
A propos du médailler de l’Académie, une étude « le petit paysan et ses 60 000 pièces d’argent ».
Son enseignement, ses écrits, surtout des articles consacrés au patrimoine, sont la base d’un engagement pour sauvegarder ce patrimoine ; Comme ce fut le cas pour des remparts avec les 4 tours du faubourg Saint Cyprien (suite en 1985 à son article de 118 pages).
Dès l’âge de 22 ans, il s’est impliqué dans la défense du Pont Neuf et de l’Hôtel Dieu ; il a plus tard contribué à la restauration de la façade de l’Hôtel Dumay, pugnacité pour l’aménagement de l’ancien hôpital Larrey, il s’engagea dans la défense de Saint Sernin…
Dans le monde associatif plus particulièrement pendant sa retraite ; il a œuvré et présidé les 3 grandes associations toulousaines.
Les Toulousains de Toulouse, Membre en 1942
Académie des Sciences Belles-Lettres, président de 1978 à 1980
Société archéologie titulaire 1949, directeur de 1959 à 1988 et président de 1988 à 1990
Sa vie est imbriquée très largement à Toulouse, cette ville où il a étudié, enseigné, vécu, contribué à la vie culturelle et surtout obtenu des succès dans la difficile préservation du patrimoine.
Cet homme malicieux, mais affable, s’est engagé jusqu’à la fin en 1987, lors du creusement de la station de métro Capitole, il intervint pour sauvegarder une tour et l’enceinte.
La ville de Toulouse a bénéficié de ses actions merci à lui !
Il s’est éteint le 21 Décembre 1993, dans sa maison au 14 Rue Franc où il habitait depuis son mariage en 1929, avec Marie-Louise Sérié, dont le père était Maire de Tréziers, près de Mirepoix.
L’Académie du Languedoc perpétue son souvenir en attribuant depuis 2000, un prix d’histoire Gratien Leblanc.
Dans les quartiers où il a contribué largement à sauvegarder des vestiges culturels, la ville pourrait baptiser une rue Gratien Leblanc, pour perpétuer son souvenir.
Henri COUSSE
Président de l’Académie du Languedoc.
André GASTOU (1911 – 2016) Poète et Artiste-Peintre du Languedoc
Vie privée
Né à Gaillac dans le Tarn le 23 Décembre 1911 .
Marié avec Augustine, fille de Jean AMIEL, écrivain et journaliste dans le département de l’Aude.
Père de deux enfants : François-régis et Régine-Marie .
Il vit à Toulouse depuis sa prime enfance et fait ses études (Ecole BERTHELOT 1925) dans cette même ville.
Il a vécu, jusqu’à son décès en 2006, dans la résidence qu’il avait fait construire en 1954 donnant sur les bords de la Garonne, 248 avenue de Muret à TOULOUSE, dans le quartier Saint-Cyprien.
Sa vie professionnelle
Elle s’est déroulée également à TOULOUSE. Professeur de mathématiques financières des comptables de Toulouse – Chargé de cours à l’Ecole Pratique de Représentation de la Chambre de Commerce de Toulouse Cadre de Banque & Directeur de Sociétés.
Sa vie artistique
Il s’intéresse très jeune à la culture artistique notamment à l’écriture et à la peinture .
Poète : Il édite en 1978 et 1979 deux fascicules :
« Flammèches » : comprenant 26 sonnets et 18 poèmes (886 vers). « Mosaïques« : de 9 sonnets et 20 poèmes (soit 997 vers).
En 1990 , il rassemble dans un recueil intitulé: » Flammèches« (éditeur LACOURT à Nîmes) une importante compilation de ses écrits , fables, odes, nouvelles, assortie de 77 poèmes .
Le 3ème recueil « Epis d’or » est resté inachevé.
Il a écrit une pièce de théâtre en deux actes « Le Guêpier »
Il est membre de nombreuses sociétés littéraires et académiques:
Société des Poètes et Artistes de France (S.P.A.F) – Le Midi chante – Jeux Floraux du Quercy – Sentiers Poétiques – Académie de la Pensée Française – Il est membre actif de l’Académie Gauloise et du Club des Artistes du Languedoc. Membre de la SACEM – Auteur- Compositeur.
Félibrige: Maintenance du Languedoc.
Ses œuvres poétiques ont paru dans diverses publications comme : l’Ancien de la Banque Paris – Caisse Haussman Paris – Agri-Sud Echanges -« Cartophilie et Affiches » –
« La Forêt des Mille Poètes » et « L’OIE de St Cyprien ».
Les prix obtenus sont nombreux:
S.P.A.F ( délégation Midi-Pyrénées) . Prix d’Honneur du sonnet » Tristesse » – « A l’ombre des Cyprès »- » Le Monastère » .
LE MIDI CHANTE: médailles pour « la Rose Rouge » (sonnet) et » l’Ange indicateur(poème) ».
LES POETES DU QUERCY: Prix de la Fourdone diplôme d’excellence pour » le Temps » ( sonnet).
Premier prix des Gloires de la Province des Cadourgues pour un sujet imposé « GAMBETTA ».
ACADEMIE DE LA PENSEE FRANCAISE: 3ème prix de la nouvelle pour » Les Marginaux ».
ACADEMIE GAULOISE: XVIème Jeux de l’Humour: Prix Louis Chancel – sonnets humoristiques classiques: une mention avec « Le Lord ».
SENTIERS POETIQUES: Jeux floraux des Lauriers d’Or 1976: une mention Fleur de Lilas « Souvenir Printanier » poèmes.
PRIX DE L’ACADEMIE DES JEUX FLORAUX DE TOULOUSE.
Lauriers d’or de la SOCIETE des POETES et ECRIVAINS REGIONAUX et 1er œillet pour « Ode à la liberté ».
Il correspondait régulièrement avec de nombreux écrivains dont l’académicien Jean d’ORMESSON.
Artiste-peintre : Il pratique la peinture de chevalet dans diverses disciplines, la peinture à l’huile, la gouache et l’aquarelle ainsi que l’encre de chine. Il s’est souvent distingué comme artiste peintre paysagiste et animalier. Nombreuses expositions au Salon des Artistes Occitans à TOULOUSE, au Salon des Artistes Indépendants – Grand Palais à Paris, au Casino de Pau et plusieurs expositions personnelles.
Il laisse derrière lui une importante œuvre artistique tant dans le domaine littéraire que dans celui des arts plastiques.
Distinctions
Chevalier dans l’Ordre National du Mérite
Officier dans l’ordre des Palmes Académiques
Grand officier médaille d’Or dans l’Ordre de l’Etoile Civique
Chevalier dans l’Ordre du Mérite et Dévouement Français
Commandeur dans l’ Ordre du Monde Latin
Médaille du Travail
Croix du Mérite Belgo-Hispanique
Médaille d’Or des Œuvres Sociales de la Société d’Encouragement au Bien.
Médaille d’Or de l’Académie des Sciences Humaines et Relations.
Activités sociales
Président de la section Haute-Garonne AGEFOS PME MIDI-PYRENEES ATLANTIQUE
Administrateur ASSEDIC Toulouse Midi-Pyrénées
Vice Président de l’amicale des anciens élèves de Berthelot
Membre de l’association des comptables de la ville de Toulouse
Ecole d’organisation scientifique du travail – Paris
Délégué consulaire C. C. I Toulouse.
Membre du centre culturel CERVANTES
De 1978 à 2006 il a été Secrétaire Général – Censeur de l’Académie du Languedoc.
Vice-président du Centre Midi-Pyrénées des Relations Publiques.
Il est décédé à Toulouse le 20 Février 2006 à l’âge de 95 ans .
Dans sa maison située en bordure de la Garonne, il avait installé son atelier de peinture et il écrivait ses poèmes sur sa grande terrasse donnant sur le fleuve tout en écoutant le chant des oiseaux de son jardin.
Cette maison 248 avenue de Muret et son jardin après acquisition par la Smat en 2010 ont été démolis en Février 2012, avec l’arrivée du tramway, en vue d’aménager un passage piétonnier donnant accès de l’avenue de Muret à la digue de la Garonne.
A la suite de la réalisation du passage sur l’emplacement de la propriété, celui-ci a été inauguré et appelé « Passage André GASTOU » le 21 mai 2016.
C’est le dimanche 03 décembre 1922 qu’est née Renée ASPE à Toulouse.
Renée ASPE à son atelier
Son père dirige une agence immobilière et sa jeune maman, mère au foyer, est chargée de son éducation et de celle de son frère aîné Pierre. Elle traverse une enfance heureuse et poursuit normalement ses études comme tous les enfants de son âge. Adolescente, elle va pratiquer très tôt « l’école buissonnière ». Viviane sa mère, décide d’inscrire dès 1936, sa fille Renée très éveillée, à l’école des Beaux Arts de Toulouse, pour suivre les cours de cette institution municipale située sur les quais, aux bords de la Garonne. Elle quittera l’école en 1939 et devient l’élève à Paris d’André Lhote et de Souverbie.
C’est la découverte pour cette jeune étudiante du monde artistique dont elle va saisir très rapidement tous les tenants. Elle dessine merveilleusement bien et adore peindre avec des couleurs chaudes et chatoyantes.
Je vous propose de vous faire découvrir succinctement son parcours artistique à travers ses nombreuses expositions:
En 1942 elle présente ses dessins à Toulouse au Musée des Augustins « Salon d’Art Contemporain ».
En 1943 Paris découvre ses travaux et le célèbre Raoul Dufy en visitant l’exposition dira sur une toile de Renée: « C’est vraiment de la très jolie peinture ».
1944 – Renée ASPE expose au Salon des Artistes Méridionaux à Toulouse ainsi que dans 7 galeries différentes.
1945 – Exposition à la Galerie Chappe-Lautier rue de la Pomme à Toulouse.
1946 – Exposition à la Galerie Œuillet rue des Arts à Toulouse.
1947- Exposition sur la Côte d’Azur. C’est un feu d’artifice de couleurs et de teintes chaudes. L’État lui achète une œuvre pour la Sorbonne.
1948 – Exposition au Salon d’Automne à Paris.
1949 – Exposition à Toulouse au « Salon des Artistes Méridionaux ». L’artiste participe à de nombreuses expositions consacrées notamment aux femmes Artistes peintres et Sculpteurs.
Cette même année elle part peindre à Prades dans les P-O.
1950 – Présentation de ses toiles dans le déambulatoire du Cirque Rancy .
1951 – Elle met son talent au service de la Foire annuelle de Castres.
1953 – Elle organise chez elle dans son atelier rue St Antoine du T une exposition sur « L’Espagne » reflétant toujours cette sensibilité très aigüe dans les sujets abordés.
1954 – Exposition à la Galerie Œuillet à Toulouse.
1955 – L’artiste prépare une importante exposition à la Galerie « Mirador « à Paris.
Pour le cinquantenaire des Artistes Méridionaux, elle est reçue comme une artiste reconnue sur le plan national. Elle voyage beaucoup en Hollande et en Allemagne du Nord.
Elle devient comme l’écrit Yves Bro son ami et confident une « artiste consacrée ».
1956 – Elle revient de Belgique avec de magnifiques dessins. Elle expose à Castres chez Lucien Granier où elle présente ses œuvres réalisées sur faïence, porcelaine et sur verreries.
1957 – Elle réalise l’affiche pour la Foire de Toulouse qui se déroule au Parc Toulousain.
Elle part pour la Galice et visite le Portugal, l’Espagne la Suisse et l’Allemagne. Renée devient une ambassadrice de l’Art à travers ses œuvres attrayantes et très colorées.
1958 – Renée part pour la Tunisie après un séjour à Palavas où elle peint et dessine.
1959 – Après son retour de l’Afrique du Nord, elle expose ses œuvres à Paris, elle participe au grand Prix de New York où elle obtient le 2ème prix. Elle va désormais exposer en Amérique. Renée Aspe devient une « Grande Dame de la Peinture« .
Elle expose une fois de plus à la Galerie du Taur et ensuite au 98 ème Salon de la ville de Versailles.
1960 – Elle revient toujours à son port d’attache Toulouse et la Galerie du Taur. Elle créée aussi l’affiche pour la « Quinzaine des Arts Ménagers » de Toulouse.
1961 – Exposition à la Galerie Chappe 32 rue de la Pomme, la plus ancienne de France avec comme thème « Vacances 61 ». Elle présente aussi ses œuvres à Béziers et à Montpellier.
1962 – Renée ASPE part pour Paris ou elle possède un petit appartement, une merveille de décoration comme dit Yves Bro. Elle est devenue depuis « décorateur agréé de la ville de Paris ».
1963 – Les frères Lafont, propriétaires de la Galerie du Taur, sont heureux de recevoir et de présenter une fois de plus ses travaux réalisés au cours des deux dernières années.
Renée ASPE conçoit pour le président Jary, l’affiche pour la « Première Quinzaine de l’Occasion de l’Occasion » qui deviendra l’année après : « Exposition des Antiquaires » et ensuite le « Salon des Antiquaires ».
Cette année là, elle rencontre un homme qui va prendre une grande place dans sa vie et qui va lui offrir toute la bonté et toute l’attention que cette artiste est en droit de recevoir. « Cet homme possède un tempérament calme et doux qui en impose à l’explosive artiste. Son talent trouve là une extériorisation nouvelle, une incitation au mieux faire encore » comme l’écrit Yves Bro.
1964 – Avec l’homme de sa vie, ils partent découvrir le Mexique et toutes les belles villes de ce pays. Elle peint énormément aussi bien les marchés très colorés que les petits cimetières sympathiques. Puis, le temps de retrouver à Toulouse ses amis, son atelier y déposer ses souvenirs glanés au fil de ses périples, Renée repart pour Sète, Barcelone, Marseille, Paris et Toulouse.
Elle part au Portugal où elle va vivre intensément le tournage du film « Le plus Grand Cirque du Monde ». Elle rencontre les grands artistes, les acteurs, les machinistes et tout le petit monde du cirque et du cinéma.
Cette même année, elle décore une élégante soirée au Palais Consulaire de Toulouse.
1965 – Renée visite encore l’Espagne elle est invitée à Barcelone. Elle peint aussi au centre de Toulouse le plafond polychromé de l’antiquaire Marcelle Galia (Mécène toulousaine, propriétaire de 2 cinémas, « Le GALIA », rue Montardy et « Les Nouveautés » sur les boulevards ainsi que de la discothèque « La Plantation »).
1966 – Elle circule toujours dans notre Midi, Sète, Montpellier, Toulouse.
1967 – Renée est heureuse, reconnue et indépendante elle mène sa vie comme elle l’entend. Elle peint et expose ses œuvres en France et à l’étranger. Elle expose à la Galerie Chappe.
1968 – Toujours en déplacement, elle part au Maroc elle ramène de belles toiles. Elle expose une fois de plus à la Galerie du Taur à Toulouse.
1969 – Elle signe un contrat pour l’Amérique. Elle présente ses toiles à Brest et prépare pour novembre sa prochaine exposition à la Galerie du Taur.
Mais la maladie sournoise du siècle s’est abattue sur l’artiste depuis quelques mois. Renée lutte avec beaucoup de courage. Mais hélas dans la nuit du mercredi 17 septembre 1969, elle quitte tous ses Amis et garde sur ses lèvres toujours son beau sourire.
Elle était mon ainée de vingt ans, j’ai toujours admiré son Art, sa joie de vivre et sa bonne humeur. Nous nous rencontrions souvent en fin de journée à la Galerie du Taur où Renée arrivait les bras chargés de dessins et de gouaches, les uns plus séduisants que les autres et nous parlions peinture. Dans cette atmosphère amicale et chaleureuse, tout était dit en franc parler; chaque mot caractérisant avec précision la critique, parfois influencée de chauvinisme régionaliste.
C’est à titre posthume que Renée ASPE a rejoint notre Compagnie en 1979 au 54ème fauteuil, parrainée par Charles Hartig et Yves Bro, alors vice-présidents et Ernest Georges Lannes, Secrétaire Perpétuel. Renée ASPE fait partie des artistes peintres de l’Ecole Toulousaine.
J’ai été installé dans ce même 54ème fauteuil, le vendredi 22 février 1980 au Palais Consulaire de Toulouse.
François-Régis GASTOU. Secrétaire Général de l’Académie du Languedoc.
Bibliographie : Renée ASPE par Yves BRO préface de Jean CASSOU – 1970.
Renée ASPE « Les couleurs de la vie » – Monique PUJO-MONFRAN – Imp. AGP 1999.
« Affiches et Histoire de Toulouse » sous la direction de François-Régis GASTOU- 2005
Grande Soirée de GALA 2020 des Lauréats et Séance solennelle à l’Hôtel PALLADIA**** Toulouse .
C’est à 19h 30 que le rendez-vous était annoncé. Un apéritif de réception, accompagné d’une musique d’ambiance, a permis à plus de 170 participants de se rencontrer et de prendre place autour des 18 tables qui avaient été préalablement dressées.
La cérémonie de la séance solennelle a commencé par les prises de parole du Secrétaire Perpétuel Jean-François GOURDOU et du Président Henri COUSSE accompagnées des remerciements adressés à Georges MIATTO Président d’Honneur et à son épouse, propriétaires de l’Hôtel PALLADIA****.
Le chef du protocole Georges BENAYOUN a présenté aux invités le déroulement de la soirée, il a remercié les intervenants et a félicité tous les lauréats participants. La soirée a été poursuivie par l’installation au 33ème fauteuil de Michel CARRIER (Président d’Honneur de la section AMOPA 31) en remplacement de notre ancien confrère et vice-président Bernard GUITARD de BELBERAUD. La remise des prix s’est effectuée au cours du repas : prix de Poésie André GASTOU à André BORDES, Prix du Livre d’Art et de Poésie à Pierre CARAYON, prix de Peinture Renée ASPE à Sylvie ABADIE BASTIDE et prix de Sculpture Georges GUIRAUD à Fabrice MAZZONE.
Notre invité Pierre GROCOLAS a reçu le « Prix de Musique et de Chant Honoris Causa » ; le chanteur a été invité par Georges BENAYOUN à interpréter sa chanson « Lady Lay » immense succès des années 1974 – 1975. Cette chanson créée fin 1973 par Pierre GROCOLAS fut immédiatement diffusée sur toutes les ondes et elle devint même le thème du Carnaval de Rio en 1975, chantée et dansée par plus de 33 écoles de Samba. Les applaudissements des invités furent généreux ; le diplôme de notre Académie lui fut remis par Georges BENAYOUN et Jean-François GOURDOU.
Avant la fin de la soirée tous les lauréats furent invités à se présenter sur la scène par le Président Henri COUSSE et le Secrétaire Perpétuel Jean-François GOURDOU, pour les féliciter de leur présence et pour rappeler et mettre en valeur, encore une fois, leur talent.
Certains lauréats ou académiciens, amis de notre Compagnie, ont eu une attention particulière pour cette soirée de Gala en offrant un cadeau qu’ils ont choisi. Il a été décidé d’en faire profiter tous les participants ; le verso des menus, illustrés par François-Régis GASTOU, comportait un numéro permettant de participer à un tirage au sort ; plus de vingt-cinq prix ont été offerts et remis aux heureux gagnants.
L’animation musicale était assurée par l’orchestre « Paint it Blue » qui s’est prolongée jusqu’à 23h 45.
A minuit, la soirée de GALA des LAUREATS 2020 précédée de la séance solennelle a été clôturée.
Françoic-Régis GASTOU
Secrétaire général de l’académie du Languedoc