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19-06-2024 Prix Renée ASPE à Isabelle HASS

Eloge d’Isabelle HASS
par Georges BENAYOUN (23ème fauteuil)

 

Nous accueillons maintenant Madame Isabelle HAAS qui va se voir décerner pour son Œuvre et son talent exceptionnel le
PRIX de PEINTURE Renée ASPE

Madame,

La première fois, et la seule fois d’ailleurs où je vous ai rencontrée c’était au Château Riquet, où vous exposiez pour PRIVART COLLECTION

.. Et j’avoue que vos tableaux m’ont plu au point de vous proposer à notre Académie pour le pris de peinture Renée ASPE

Je serai incapable chère Madame de décrire votre parcours et prononcer votre éloge, et ce sera notre amie Sylvie ABADIE qui le fera. Je voudrais, en ce qui me concerne, vous rappeler en quelques phrases, celle, qui, me semble – t -il vous a inspirée.
Il s’agit de Renée ASPE, qui était une peintre française, née le 3 décembre 1922 à Toulouse, qui a vécu et travaillé en particulier à Toulouse et à Sète, et qui nous a quitté le 17 septembre 1969.

Sa carrière, aussi brève que brillante, a laissé une marque indélébile dans le monde de l’art.

Renée Aspe a eu une œuvre éclectique, très appréciée de son vivant.

Beaucoup des thèmes de son inspiration ont été fournis par de nombreux voyages en France et à l’étranger, au Maroc, au Mexique, en Allemagne, en Espagne, au Portugal et aux États-Unis, où elle obtient le Grand Prix de New-York.

Elle participe aux Salons des Artistes Méridionaux et a exposé régulièrement dans de nombreuses galeries toulousaines, depuis 1945 jusqu’à sa disparition en 1969.

Le musée des Augustins de Toulouse organisa une exposition sur Renée Aspe en 1970, ainsi qu’une rétrospective en 1971. Il y a une dizaine d’années, l’artiste a fait l’objet d’une rétrospective d’envergure par la ville de Toulouse.

L’Espace Croix-Baragnon à Toulouse lui a également consacré une exposition fin 1999, à l’occasion du trentième anniversaire de sa disparition.

Elle a peint des visages d’enfants, des scènes de rue, des paysages, des natures mortes ou encore des marines, et a décrit particulièrement ses deux villes d’attache : Toulouse surtout avant 1960, et Sète.

Je laisse maintenant la parole à Sylvie ABADIE qui connaît bien  Isabelle HAAS et qui va nous la présenter…

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Présentation d’Isabelle HASS
par Sylvie ABADIE
Membre associée

ISABELLE HAAS est Toulousaine. Elle a obtenu le grand prix de l’école des beaux-arts de Toulouse en 1982.

Depuis 25 ans Isabelle partage sa passion en animant des cours de dessin dans son atelier à Balma ou en plein air et propose tout au long de l’année des stages d’aquarelle pour adultes et enfants.

Ces stages en plein air sont une source d’observation et d’apprentissage du monde qui nous entoure ; découverte de la nature (faune et flore), études sur la richesse du patrimoine architectural, croquis sur le vif de la vie urbaine quotidienne.

Primée à de nombreux salons internationaux d’’aquarelle et de peinture.

C’est la pratique de carnets de voyage depuis 35 ans qui lui offre la plus grande palette d’expression graphique et stimule sa créativité.

 Isabelle a la générosité du cœur et est une artiste engagée :

MEMBRE actif depuis 20ans de l’association « le lien » dont le but est de promouvoir l’art auprès des plus jeunes dans les écoles et les collèges et de les initier aux techniques artistiques en général. Au cours d’interventions régulières, les échanges avec les artistes bénévoles permettent aux élèves de découvrir l’art sous toute ses formes et d’exprimer leur créativité.

Artiste membre de l’association « les 111 des arts » de Toulouse qui organise tous les ans à la Chapelle de l’Hôtel Dieu, des expositions annuelles de peinture au profit de la recherche sur les cancers et maladies graves de l’enfant.

Membre des volontaires du Muséum d’histoire Naturelle de Toulouse. En partageant ses dessins naturalistes, elle apporte sa contribution à l’édition de livrets de connaissances et d’observations réalisés par des scientifiques bénévoles, pour le public du Muséum.

2023 Exposition à l’Orangeraie du château de Bonrepos Riquet organisée par l’association PRIVART Collection.

Plusieurs fois invitée pour présenter ses carnets de voyage dans les salons de diverses villes de France. Lourmarin, Aiguillon, Clermont Ferrand, Caussade, le bassin d’Arcachon etc 

2021 Création de l’illustration du carton d’invitation de VNF (voies navigables de France) pour l‘inauguration de la marque « canal du midi ».

2017 Création de l’illustration du billet d’entrée de la cité de l’espace de Toulouse, pour son XXme anniversaire.

En 2017 également médaille de bronze remise par l’académie du mérite et dévouement Français.

C’est au cours de l’un de ses reportages dessinés, qu’elle réalise en direct en 2016 un carnet XXL sur la naturalisation de la girafe twiga, emblème du Muséum d’histoire naturelle de Toulouse.
Cette œuvre fait partie à présent des collections du patrimoine du Muséum.

En 2015 Prix de l’aquarelle du 43me Salon de l’automne de Colomiers.

2015- 2me Prix du concours national de peintures de fleurs, organisé par le magazine « pratique des arts ».

Invitée d’honneur dans sa ville Balma en 2014.

Prix du public à Beaurepaire

En 2014 Lors de l’exposition mondiale de l’aquarelle à Narbonne, Isabelle a représenté la haute Garonne avec une œuvre sur Toulouse

2013 Médaille d’Or de dessin au 14 me salon international d’automne de Sorèze

Sa curiosité et sons sens aiguisé de l’observation sont nourris par son profond attachement à sa ville natale. Par ses œuvres originales et sa sensibilité à fleur de pinceaux, Isabelle invite le spectateur à regarder l’âme du patrimoine Toulousain.

Sa passion pour le dessin et son amour pour l’Occitanie fusionnent dans ses aquarelles récentes et ses interprétations originales sur le canal du midi sur lequel elle travaille depuis 3 ans et qu’elle va vous présenter. A ce sujet, nous souhaitons à Isabelle qu’elle puisse trouver un éditeur pour son remarquable travail.

19-06-2024 Eloge Christian LACOSTE

ELOGE DE CHRISTIAN LACOSTE « MAITRE PATISSIER »

EN QUALITE DE MEMBRE ASSOCIE

François-Régis GASTOU
Secrétaire Général de l’Académie du Languedoc

Salle des Illustres – Mairie de Toulouse
Mercredi 19 juin 2024

Monsieur le Maire,
Monsieur le Secrétaire Perpétuel,
Monsieur le Président,
Mesdames et messieurs les Académiciens et Membres Associés,
Monsieur,

Depuis un demi-siècle nous avons l’habitude de nous rencontrer entre amis autour de bons plats bien cuisinés et d’excellents desserts bien confectionnés. Mais c’est surtout vers la fin du mois de juin que nous nous retrouvions dans la cour Henri IV de l’hôtel de ville, à l’initiative du Comité des Fêtes de la Ville de Toulouse, pour l’ouverture des fêtes du Grand Fénétra, par la mise en perce du tonneau rempli d’un bon vin de Fronton et par le partage du délicieux« Gâteau du Fénétra »gâteau que vous avez créé ,Monsieur, en 1970

Vous êtes né à Mirande dans le Gers un an avant la fin de l’armistice de la seconde guerre mondiale. Dès l’âge de 16 ans, vous entrez en apprentissage car vous avez une véritable vocation, vous souhaitez devenir « Chef Pâtissier ».  En 1961, vous obtenez votre CAP avec mention Bien et en 1962, vous continuez vos études dans une école de perfectionnement en Suisse dans la ville de Bâle. Vous obtenez en 1963 votre Brevet de Compagnon et en 1966 votre Brevet de Maîtrise. Vous êtes maintenant « Maître Pâtissier ».

A partir de 1967, vous obtenez de nombreux prix assortis de « félicitations » comme le 1er prix Grand Marnier aux Sables d’Olonne et la médaille d’Argent Arpajon ; vous remportez à Paris l’un des plus importants concours en obtenant le 1er prix dégustation, celui de Charles Proust. Vous avez présenté au jury composé des plus grands pâtissiers, une de vos créations, le « Macaron aux pralinés » que vous appelez le « Saint Aubin ».

En 1969, vous réalisez une pièce artistique à l’occasion du 1er Vol de Concorde.

En 1970, dans le quartier de la place Dupuy à Toulouse vous prenez en gérance la pâtisserie qui va devenir pour de nombreux toulousains un repère de bonnes saveurs et pendant près de trente ans vous allez satisfaire les papilles des amoureux de la bonne pâtisserie.

En mars 1970, à la demande de monsieur Christian LACOMBE, alors Président du Comité des Fêtes de Toulouse, un concours est organisé par le Syndicat des Pâtissiers de Toulouse et de la Haute Garonne pour la création d’un gâteau à l’occasion des festivités du Grand Fénétra ; ces festivités d’origine ancienne avaient été relancées en 1963 par le maire de l’époque, Louis BAZERQUE.

Vous avez été retenu comme le meilleur pâtissier parmi l’ensemble des professionnels participants et conformément au cahier des charges votre gâteau fut baptisé :

« Gâteau du Fénétra – Spécialité de Toulouse ».

La forme allongée de ce gâteau, sa recette et quelques secrets de sa fabrication ont été révélés lors de votre démonstration devant les membres du jury.

C’est donc en juin 1970 pour l’ouverture des festivités du « Grand Fénétra » devant le président Christian LACOMBE et Pierre BAUDIS, maire de Toulouse, que fut partagé le premier « Gâteau du Fénétra », votre chef-d’œuvre gourmand.

Pendant plus de trente ans, comme le veut la tradition, vous découperez votre délicieuse création pour l’ouverture des fêtes traditionnelles de Toulouse à la fin du mois de juin, en présence des autorités toulousaines.

Aujourd’hui, votre gâteau est réalisé et confectionné dans de nombreuses pâtisseries de Toulouse et même au-delà dans la région, il fait le bonheur de nombreux gourmands à tous les moments de l’année et attise toujours avec ravissement les papilles gustatives des toulousains mais aussi des touristes.

Nous devons dire, sans trahir le secret de réalisation que cette pâtisserie a été créée comme un gâteau pouvant être transporté et pouvant voyager facilement. Il est réalisé à base d’une pâte sablée parfumée au zeste de citron, de jus d’orange et d’abricot confit, mélangée aux amandes et aux noisettes. C’est une partie de votre secret qui réveille toujours avec délice notre gourmandise.

Notre Compagnie, qui compte en général parmi ses membres, plutôt des écrivains, des scientifiques, des poètes ou des artistes, est heureuse aujourd’hui d’honorer l’artisan Maître-Pâtissier que vous êtes et a décidé à l’unanimité de vous nommer Membre Associé de l’Académie du Languedoc.

Nous vous adressons,Monsieur, tous nos plus sincères compliments.

 

 

Soirée du Président 24 juin 2024

ACADEMIE du LANGUEDOC

Soirée exceptionnelle du Président
lundi 24 juin 2024

Restaurant « Les Arcades »
Place du Capitole TOULOUSE

Les photographies de cet article sont de Julie COUSSE, photographe.
Merci à elle.

A l’invitation du Président Henri COUSSE, en remerciement à ses soignants et à ses amis.

 

Allocution du Président de l’Académie du Languedoc Henri COUSSE

Introduction de la soirée par l’Académicien Georges BENAYOUN,  (23e fauteuil) maître des cérémonies.

Prix de chirurgie Professeur Paul DAMBRIN au Professeur Camille DAMBRIN
éloge prononcé par le Dr Jean-François GOURDOU Secrétaire perpétuel de l’Académie du Languedoc

Prix de médecine Professeur Philippe PINEL au Professeur Hugues CHAP
éloge prononcé par le Dr Jean-François GOURDOU Secrétaire perpétuel de l’Académie du Languedoc

Prix d’anesthésie Professeur Louis LARENG à
l’équipe d’anesthésiologie de Rangueil : Drs J. CAZAVET et G. CEREA
éloge prononcé par le Dr Jean-Louis DUCASSE (27e fauteuil) et le Dr Claude RUDELLE (16e fauteuil)

Prix de musique et de chant DEODAT de SEVERAC à Jean-Michel BALESTER
éloge prononcé par Bernard POULHIES (29e fauteuil)

Séance solennelle du 19 juin 2024

Académie du Languedoc

Séance solennelle de printemps du 19 juin 2024
Salle des Illustres au Capitole
Toulouse

Allocution du Maire de Toulouse ou de  son représentant

Allocution du Secrétaire perpétuel Jean-François GOURDOU

Présidences d’honneur :

M. Sylvain BESANÇON Président de l’Association Nationale des Membres de l’Ordre National du Mérite (section 31)
éloge par Georges BENAYOUN 23e fauteuil

M. Hugo CAVAGNAC Maire de Fronton 31
éloge par Jean-François GOURDOU Secrétaire perpétuel de l’Académie du Languedoc

M. Jean-Claude NOUGARET Secrétaire perpétuel de l’Académie Via Domitia Pierre- Paul RIQUET
éloge par Secrétaire perpétuel de l’Académie du Languedoc

Membre titulaire :

M. Michel PORTOLA Proviseur honoraire installé au 31e fauteuil
éloge par Alain DREUILHE 20e fauteuil

Membres associés :

M. Christian LACOSTE Maître pâtissier
présenté par François-Régis GASTOU Secrétaire général de l’Académie du Languedoc 54e fauteuil

Remise de Prix :

Prix de littéraire André SOUBIRAN à Thérèse BRIARD
présentation par Jean-François GOURDOU 1e fauteuil

Prix d’Histoire régionale Ernest ROSCHACH à Michel LUCIEN
présenté par François-Régis GASTOU 54e fauteuil

Prix de peinture Renée ASPE à Isabelle HASS
présenté par Georges BENAYOUN 23e fauteuil et Sylvie ABADIE Membre associée

Prix de sculpture Georges GUIRAUD à Bernard MAGES
présentée par Sébastien LANGLOYS 5e fauteuil

Prix d’art contemporain à Julien FOGAROLI
présenté par Bernard POULHIES 29e fauteuil

Véritables histoires corses

Véritables histoires corses

par Alain DREUILHE (20e fauteuil)

Mardi 21 mai, notre ami Alain Dreuilhe, académicien au 20e fauteuil a tenu en haleine, pendant plus d’une demi-heure, son auditoire, en racontant, souvent avec humour, des situations singulières réellement vécues en Corse, alors qu’il était directeur de cabinet du préfet de police dans les années 1990. Situations si singulières que certains ont cru qu’elles avaient été inventées pour la circonstance….
Il a conclu sa brillante prestation par cette boutade qui circule dans l’ile de beauté. « La corse est une île magnifique mais il faudrait l’immerger un quart d’heure, sauf que certains Corses seraient capables de tenir l’apnée 16 minutes ».

Pace e salute a tutti, bona fortuna, vi ringrazziu e viva corsica.

La poésie de Lotte KRAMER

Communication : « La poésie de Lotte Kramer »

par Nathalie Vincent-Arnaud (Membre associée)

 

Lotte Kramer, poète britannique d’origine allemande et juive, née Lotte Wertheimer à Mayence en 1923, s’inscrit dans la lignée de ces figures littéraires qui portent en elles la mémoire des remous d’une partie de l’Histoire du XXe siècle et des douleurs engendrées par celle-ci. Son parcours existentiel et artistique s’est édifié sur l’expérience du Kindertransport, système d’acheminement des enfants juifs d’Allemagne en Angleterre au début de la Seconde Guerre mondiale afin de leur permettre d’échapper aux exactions nazies et au destin funeste qui les attendait. Trouvant refuge dans des familles d’accueil, obligés de délaisser leur langue maternelle au profit de l’anglais, ces enfants ont enduré une fracture familiale et identitaire dont les résonances sont encore très fortes comme l’attestent les écrits, pour l’essentiel autobiographiques ou poétiques, de plusieurs auteurs eux-mêmes issus du kindertransport et installés au Royaume-Uni ou aux États-Unis. Cet épisode particulièrement traumatique de la Seconde Guerre mondiale, auquel la dramaturge britannique Diane Samuels a consacré dans les années 1990 une pièce intitulée Kindertransport, est peu connu en France malgré la magistrale traduction française du roman Austerlitz de l’écrivain Winfried Georg Sebald en 2001. À travers un long processus d’anamnèse qui est celui du personnage principal, ce roman de Sebald met en scène cette « tentation du silence » (expression de George Steiner dans son ouvrage Language and Silence) à laquelle toute parole émergeant de l’horreur est exposée.

N’ayant jamais quitté l’Angleterre depuis son arrivée par le Kindertransport, tout d’abord peintre puis poète, ayant choisi l’anglais comme unique langue d’écriture, Lotte Kamer est l’auteur de plusieurs recueils rassemblés depuis en un seul volume, More New and Collected Poems (paru chez Rockingham Press en 2015), largement consacré au questionnement identitaire et au retour mémoriel aux origines. Jusqu’aux années soixante, le langage artistique de Lotte Kramer fut la peinture à travers de nombreux tableaux, natures et paysages. La venue à la poésie marqua pour elle la sortie du silence comme elle l’évoque notamment dans son poème « The Cry » (« Le Cri »).

Le caractère salvateur et donc nécessaire de l’écriture se nourrit de la relation intime que l’auteur entretient avec la peinture mais aussi avec la musique, deux arts abondamment représentés dans sa poésie aux côtés des voix et des figures du passé qui refont surface. Les aspects visuel, sonore, rythmique des poèmes rappellent à tous moments cette incorporation de ces langages artistiques qui offre un exutoire à une intériorité habitée tout à la fois par la mémoire du passé et par la jouissance d’un présent dont la poète sait goûter les saveurs. Les poèmes sont le témoignage d’une errance entre deux mondes, deux langues, deux cultures qui ont forgé l’identité, comme en témoigne notamment le poème « Bilingual » (« Bilingue »), riche d’images s’y rapportant.

À travers ma traduction française de 60 poèmes – l’œuvre complète en comptant plus de 400 – j’ai tenté d’en retrouver la petite musique intérieure, immanente, celle qui, au-delà des singularités de chaque idiome, fait entendre un rythme, un élan, une voix, fait surgir des images et des fulgurances. Tous ces éléments définissent une manière d’être au monde et de partager une expérience humaine fondatrice.

Voici les liens vers le site et la page Facebook d’Interstices d’éditions où cette traduction est parue : https://www.interstices-editions.fr/ ; https://www.facebook.com/people/Interstices-%C3%89ditions/100070156417713/?locale=ms_MY&_rdr).

Comme me l’a précisé Géraldine Schwarz, autrice de l’essai Les Amnésiques (2017) dans lequel Lotte Kramer et une partie de sa famille sont évoqués, le Mémorial du Camp des Milles à Aix-en-Provence a retracé le parcours de quelques familles juives allemandes ayant été internées aux Milles après avoir fui l’Allemagne nazie, dont la famille Wertheimer/Löbmann. Leur parcours ainsi que des photos se trouvent sur une grande stèle à l’extérieur. 

Note biographique

Née à Toulouse, j’ai grandi à Cahors, j’ai fait des études littéraires à Toulouse et à Montpellier et suis devenue enseignante-chercheuse en études du monde anglophone à l’Université Toulouse-Jean Jaurès où mes domaines de spécialité sont la stylistique, la traduction, ainsi que les relations entre musique, danse et littérature. Je suis également traductrice.

J’écris de la poésie depuis mon adolescence. Éprise des langues, de la littérature, je le suis aussi tout particulièrement de la musique et de la danse, que je pratique en amateur et qui influencent beaucoup mon écriture. Deux recueils de poèmes, Clés d’août (2020) et Déchants (2023) ont été publiés chez Interstices éditions et d’autres recueils sont en préparation. Mes poèmes ont été primés lors de plusieurs concours (Académie des Jeux Floraux, Société des Poètes Français, Prix de Poésie Thomas Sankara, Académie du Languedoc…).

Dans le domaine de la recherche universitaire, j’ai écrit une soixantaine d’articles et chapitres d’ouvrages, dirigé ou co-dirigé une vingtaine d’ouvrages et de numéros de revues. Je suis également co-autrice de deux ouvrages pédagogiques. Je dirige la collection Amphi 7 aux Presses Universitaires du Midi. Je fais partie du comité éditorial ou du comité scientifique de plusieurs revues universitaires.

J’ai traduit de nombreux poèmes ainsi que des essais sur la poésie, le style, le langage, la musique, parus dans des ouvrages et des revues universitaires. J’ai également traduit les ouvrages suivants :

. Kennaway, James, Mauvaises vibrations, ou la musique comme source de maladie : histoire d’une idée, Limoges, Lambert-Lucas, 2016, 240 pages.

. Joseph, John E., Saussure, Limoges, Lambert-Lucas, 2021, 808 pages.

. Poèmes choisis de Lotte Kramer, Bon-Encontre, Interstices éditions, 2024, 90 pages.