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Éloge funèbre de E. GEORGES-LANNES

Eloge funèbre de E. GEORGES-LANNES

Prononcé le 28 décembre 1998

Par André GASTOU 47ème fauteuil – Secrétaire général

 

« La Mort, a des rigueurs à nulle autre pareille ;
On a beau la prier,
La cruelle qu’elle est, se bouche les oreilles
Et nous laisse crier… »

 

Ce quatrain, extrait des Stances à Du Perrier, écrites par Malherbe, me semble approprié à ce jour 06 juin 1998 où notre très cher Ami et confrère, fondateur de l’Académie du Languedoc nous a précédés.

Les 3 coups du brigadier, qui faisaient lever le rideau rouge, annonçant le spectacle auquel vous participiez, s’évanouissent aujourd’hui dans les coulisses : le rideau, pour Vous, ne se lèvera plus !

C’est avec une très vive émotion que nous apprenons le départ de notre éminent confrère, mon Ami de toujours. Il était mon cadet de 8 ans. C’est un grand toulousain, le Commandeur Marius Cazeneuve, ami de la Reine Ranavalo, qui nous a rapprochés, car, vous prépariez une conférence sur Madagascar et, je détenais une copieuse documentation sur Cazeneuve. Dès lors nous avons approfondi nos relations, jusqu’à nous rendre compte que vous étiez le beau-frère de mon très grand Ami Elisée Métet. Jusqu’à ce jour-là, nous avons poursuivi chacun notre carrière, confirmant que 2 lignes parallèles finissent à se joindre à l’horizon, en l’occurrence, notre retraite !

Cette conférence complétait les 80 que vous présentiez à un nombreux et fidèle public.

Toulousain 100%, né le 23 avril 1919, rue Tournante de Luppé, vous avez débuté vos études à l’école communale Lakanal, puis ce fut le lycée et la faculté de droit. La guerre 1939, interrompt vos cours. Vous aimez le théâtre et il va vous captiver. Vous créez, car vous aimez créer, une troupe d’acteurs avec laquelle seront joués quelques classiques comme l’Arlésienne. Mais votre activité sera d’être fonctionnaire dans la police. Vous y entrez par concours et vous prendrez votre retraite en tant que commissaire principal d’Enghien-les-Bains. Toutefois, votre activité n’en est pas pour autant réduite. Lorsque vous créez avec quelques amis à Paris, l’Académie du Languedoc, en février 1965, il ne s’agit que d’un petit groupe de languedociens, transplantés à Paris. Vous avez des vues plus larges et nous apporterons des modifications aus statuts en créant, pour les élus, les 60 fauteuils qui la composent actuellement. Très altruiste vous créez « O.L.A.S.S. » : Ordre Littéraire Artistique Scientifique et Social, Membre de nombreuses sociétés, ou associations philanthropiques ; érudit, pourvu d’une excellente mémoire, vos mérites sont grands et reconnus par de nombreuses sociétés. Chevalier du Mérite National – Chevalier des Palmes Académiques – Chevalier des arts et Lettres – Grand Croix de l’Etoile Civique – Commandeur de l’OLASS – du Monde Latin, notamment, car j’en oublie.

Vous n’avez ps pu survivre au décès de votre fidèle et dévouée épouse Henriette et cela vous a terriblement affecté. Elle était votre secrétaire, véritable répertoire téléphonique, elle connaissait tous les numéros de téléphone de vos nombreuses relations, philosophiques, philanthropiques ou culturelles dans toute son acceptation. Elle vous secondait admirablement et était véritablement votre âme. Employée des PTT elle prendra elle aussi sa retraite en tant que chef de service dans cette administration.

C’est au moment où la France reçoit le gratin sportif du monde entier que vous nous quittez. Nous ne vous dirons pas Adieu mais Au revoir. Nous respecterons vos idées et l’esprit de l’Académie.

Hélas, si votre départ a plongé votre œuvre dans a tourmente, elle la subit et elle franchira cette épreuve pour en sortir bien plus ragaillardie, bien plus unie, bien plus dynamique et encore plus productive. Nous ne nous sentons pas abandonnés. Vous demeurez présent à toutes nos manifestations. Nous nous souviendrons : la blessure passée, reste la cicatrice. Soyez certain que nous poursuivrons la tâche que nous nous sommes imposée en élargissant nos activités dans cette belle et grande province du Languedoc.

André GASTOU

Serge GAMBELIN 2023

Présentation de Serge GAMBELIN
en tant que membre associé de l’Académie du Languedoc
par Pierre PEREZ 38ème fauteuil
Hôtel Palladia – 11 mars 2023

Natif d’Occitanie puisque né en 1954 à Valence d’Agen, Serge Gambelin est d’origine vénitienne par ses deux parents.

C’est à Colomiers qu’il fait ses études primaires et compte tenu de ses résultats, il est admis à Pierre de Fermat, Bac C Mention Bien.

 En survolant sa vie, j’ai appris, qu’il avait créé un groupe de rock en tant que guitariste et fait trois années de conservatoire (trombone). Pour un enfant qui était timide, réservé et solitaire c’est plutôt un beau contre-pied.

 Après avoir hésité entre psychiatrie et architecture, c’est cette dernière qui emporte son choix.

Alors que la majorité de ses amis se tourne vers des carrières médicales considérant que la journée est trop courte pour tout faire, il fait des études sur le sommeil pour tâcher de le diminuer !

Diplôme d’architecte DPLE en 1979
Diplôme d’ingénieur(HQE) Haute qualité environnementale
Diplôme Institut Etudes Urbanisme et Construction.

En bon touche-à-tout, il apprend la danse de salon pendant trois ans, le pilotage d’avion pendant deux ans, puis deux ans d’art dramatique.

Il crée avec trois amis un groupe de réflexion au sein duquel tous les soirs ils « refont le monde ».

Tout en faisant son service militaire à l’Ecole de l’Air de Saintes (Responsable économies d’énergie 1980), il s’installe comme architecte chez ses parents et dès sa sortie du service militaire, il créera avec deux autres architectes une SCM.

Il fonde avec le président de l’ordre des experts-comptables de l’époque, un club d’investisseurs boursiers.

Parallèlement, il crée une société d’architecture filiale d’un groupe national d’ingénierie et 15 ans plus tard il achètera de nouveaux locaux en haut des allées Jean-Jaurès et s’associera avec un ingénieur d’affaires pour approcher une nouvelle clientèle.

Il a deux enfants, fille et garçon tous deux à Paris qui lui donnent toute la satisfaction qu’un père puisse espérer. À vouloir tout sacrifier à ses enfants et à son travail dans ces périodes de crise financière, c’est le couple qui a éclaté il y a une dizaine d’années.

Il n’aime pas :

Lorsque la forme dépasse le fond
que l’on tienne moins compte des intérêts des victimes que de ceux des agresseurs
le fanatisme social, religieux, ou partisans avec la non écoute de l’autre
toutes les incivilités

Il aime :

Le calme dans la nature : humaine, animale, végétale
le plaisir de partager des idées avec des personnes à l’esprit ouvert
le plaisir de connaître et de découvrir dans les nouveaux domaines scientifiques et historiques
le plaisir de faire travailler à l’infini son imagination

Il considère avoir la chance :

d’être bien portant avec des enfants sans problème tout en exerçant un travail qui lui plaît .
de connaître certaines personnes avec qui il peut partager de bons moments dans une région qu’il adore riche pour ses paysages son histoire et sa culture.

Mention spéciale pour Sophie sa compagne, le couple est en train de faire construire une maison aux frontières du Lauraguais entre arbres et vallon, mais cela ne les empêche pas de s’éclipser à Venise Prague ou Dubaï.

 

 

 

 

Michel GASC Membre associé 2023

Présentation de Michel GASC
en tant que membre associé de l’Académie du Languedoc
par Jean-Jacques CUBAYNES 6ème fauteuil
Hôtel Palladia – 11 mars 2023

Chères consœurs, Chers confrères, Mesdames, Messieurs

Je commencerai par un très bref parcours biographique : Michel Gasc est né il y a un peu plus de 70 années à Garidech petite commune  à 17 km au nord-est de Toulouse.

Il passe son enfance dans son village natal, puis gagne Toulouse pour faire toutes ses études secondaires au Lycée Bellevue à Toulouse. Il poursuit non loin de là des études universitaires de médecine avant d’être reçu à l’internat.

Marié depuis plus de 40 ans,il est le père de deux enfants, un garçon et une fille.

Médecin il exerce la rhumatologie pendant toute sa carrière à l’Union et également dans un cabinet de groupe à Toulouse.

Dans ce contexte professionnel, il  exerce la fonction de président de la Société Midi-Pyrénées de Rhumatologie pendant une vingtaine d’années et celle de vice-président du Collège Français des Médecins Rhumatologues. Il a été membre du bureau national de lutte contre l’ostéoporose: la SOFOC.

Probablement hyperactif, à côté de cette activité professionnelle déjà très prenante, Michel trouve le temps de se passionner selon son expression, pour des « activités non professionnelles »

La première, la plus ancienne, la peinture ; il commence au début des années 2000 en copiant des tableaux de maîtres : De Vinci, Botticelli, Ingres, Cézanne, Renoir, Bonnard…

Il participe à plusieurs reprises aux expositions des Artistes Occitans.
Un de ses peintres favoris est Auguste Renoir,  il a l’honneur, d’être invité par la ville de Cagnes-sur-Mer et le musée des Collettes pour une conférence sur la vie et l’œuvre du grand artiste et ses difficultés à peindre liées à sa polyarthrite, manière d’associer expertise médicale et plaisir esthétique.

Dans le même esprit, lors d’un congrès médical, il donne  une conférence sur les vanités en peinture.

Autres activités qu’il cultive avec le sérieux de l’artisan, beaucoup plus manuelles celles-là, la menuiserie et l’ébénisterie.

Complètement autodidacte, il se prend d’amour, pour le travail du bois, il réalise  plusieurs meubles de style : bibliothèque, fauteuil, table bouillotte, colonnes grecques, il travaille actuellement à confectionner un bureau cylindre de style Louis XVI.

La sculpture l’attire, il rencontre notre confrère académicien Sébastien Langloys avec qui il a le plaisir de réaliser d’après photo un buste de Victor Hugo, un de ses écrivains favoris.

Il avoue aussi pratiquer des activités beaucoup plus conventionnelles, telles lecture, écoute de musique (Beethoven notamment), jardinage.

Quand je vous parlais d’hyperactivité, il me semble en avoir donné la preuve.

Je terminerai par une touche plus personnelle en vous disant que Michel Gasc sait être un ami précieux, attentionné, sensible, droit et rigoureux dans sa pensée et ses actes, bienveillant et chaleureux dans sa relation à l’autre, en un mot un parfait honnête homme.

Je vous remercie.

 

 

Prix DIEUZAIDE 2023

Prix de la photographie Jean DIEUZAIDE
attribué à Philippe GUIONIE

Présentation par Bernard POULHIES 29ème fauteuil

C’est pour moi un réel plaisir que de venir ce soir vous présenter celui que l’Académie du Languedoc a décidé d’honorer et de récompenser, en lui décernant le prestigieux prix de photographie Jean DIEUZAIDE, tant apprécié des photographes, professionnels ou amateurs, et bien sûr, tout particulièrement des Languedociens.

Notre heureux récipiendaire est Philippe GUIONIE, bien connu des connaisseurs avertis du monde de la photographie ; âgé d’une petite cinquantaine, notre lauréat affiche un parcours atypique.

Son bac en poche, il va s’inscrire à la fac du Mirail devenue depuis « Faculté Jean Jaurès » où il obtiendra un DEA d’Histoire. Et c’est ainsi que tout naturellement il deviendra professeur d’histoire au service d’un établissement scolaire.

Son avenir professionnel était donc parfaitement inscrit sur des rails, lorsqu’à 27 ans il démissionnera de l’Education nationale pour se lancer à corps perdu dans la photographie où il fera rapidement sa place.

Ce brusque changement radical d’orientation professionnelle à surement été impulsé ou favorisé par sa rencontre avec le même jean DIEUZAIDE. Et depuis lors il se consacre professionnellement à 100% à son art.

Au fil des années sa carrière professionnelle a évolué : au début il a passé une grande partie de sa vie à courir le monde pour le compte des agences françaises ou étrangères qui lui confiaient des reportages.

Il parcourra ainsi 14 pays d’Afrique, l’Asie et toutes les contrées lointaines, théâtres de guerre, où l’actualité l’appelait, tel était son terrain de jeu.

Parallèlement il a réalisé de nombreuses expositions photos, notamment au fameuses « Rencontres photographiques d’Arles », à la « Galerie du Château d’Eau » bien conne des toulousains, ainsi que dans différents Instituts culturels en Afrique et en Amérique du Sud.

A titre permanent, c’est la Galerie parisienne POLKA qui le représente.

Pour lui la photographie c’est cet Art difficile et multiple qui permet de créer du lien entre les gens, de rapprocher des individus qui ne se connaissent pas, qui ne se rencontreront ni ne se connaîtront jamais, mais qui vont vibrer d’une même émotion artistique. Et la photo doit aussi jouer pleinement son rôle de simulateur de mémoire.

C’est précisément à ce rôle de simulateur de mémoire collective que vous avez voué une grande partie de votre énergie créatrice : Parmi les 5 ouvrages que vous avez déjà consacré à la photographie, (le 6ème est en préparation), il en est un qui représente le fil rouge sur lequel vous travailles depuis 25 ans qui s’intitule « Le tirailleur et les 3 fleuves », ouvrage dans lequel vous vous efforcez de sortir de l’anonymat ces tirailleurs sénégalais, sortes de supplétifs venus prêter main forte à nos armée lors des deux conflits mondiaux.

Parler d’eux, faire revivre et préserver de l’oubli collectif ces combattants de l’ombre c’est aussi faire œuvre de mémoire pour les 150 ans de relations étroites entre la France et l’Afrique francophone.

Et si, au fil du temps, ses reportages se sont peu à peu espacés, il est alors revenu à ses premières amours puisque depuis 15 ans il enseigne à l’ETPA, l’école de photographie de Toulouse. Il ne leur enseigne pas la technique de prise de vue, car il se plait à rappeler qu’en matières de photo, il est autodidacte ; non, il leur enseigne bien sûr l’histoire de la photo, cet art riche, bien que récent, support devenu indispensable à toute action de sauvegarde de la mémoire.

Et au surplus enfin, en sa qualité de Commissaire de l’exposition des Rencontres de la Photo africaine, de Bamako, il parraine les jeunes talents, et tout récemment ses deux derniers protégés ont été lauréats et ont obtenus le prix NIEPCE, l’équivalent du Goncourt pour les photographes.

C’est dire qu’en plus de son action d’enseignement de l’histoire de la photo il sait aussi transmettre à de jeunes talents cette sensibilité artistique acquise par lui sur le terrain.

Alors souffrez, mon cher Philippe, vous qui avez consacré votre vie à mettre en lumière des anonymes, souffrez qu’aujourd’hui, juste retour des choses, l’Académie du Languedoc vous mette ce soir en pleine lumière en vous décernant le Prix Jean Dieuzaide que vous avez amplement mérité.

Tonnerre d’applaudissements.

Prix Soubiran 2023

Prix du roman Jean-Marie SOUBIRAN
attribué à Jean-Marie BRUGERON
pour « La molécule qui détruisit l’hôpital Atedesa » 

Présentation par le Président Henri COUSSE 9ème fauteuil

André Soubiran occupait le 14ème fauteuil de notre Académie, il était Docteur en médecine après 20 ans, comme directeur médical labo Millot. Il a été chroniqueur médical à Jour de France.

Ecrivain, il faut lire les hommes en blanc (5 volumes) et une quinzaine d’ouvrages.

M. Jean-Marie Brugeron après une carrière de directeur hospitalier, écrit depuis sa retraite, en liaison avec le domaine médical, donc des mots clés pour ce prix Soubiran.

M. Brugeron sans détailler son CV, nous devons mentionner sa formation et sa carrière en liaison avec l’ouvrage que nous récompensons.

« La molécule qui détruisit l’hôpital Atedesa » publié en juin 2021

Après une maitrise de droit, une préparation à l’administration, il est diplômé de l’Ecole des hautes études de santé publique.

Une riche carrière de direction hospitalière : Caen, Lourdes, il pilotera le projet de clinique Universitaire Cancer, élément important au sein de l’Oncopole (2005) et en tant que Conseiller Général des Etablissements de santé au Ministère (2006). Il terminera sa carrière, direction de l’Institut cancer, Montpellier (Val d’Auvelle de 2010 – 2013).

C’est un occitan qui a flirté avec le Languedoc, (né à Mende, il habite à Lattes), nous pouvons l’adopter.

Après son implication dans l’Oncopole et en outre il a une fille qui habite Toulouse.

Son ouvrage aborde la gestion de l’hôpital passée et future à travers une biographie travestie (KRYPTEE) les lieux, les noms des personnages sont « trafiqués », mais le fil conducteur c’est l’hôpital dans son aspect financier.

Si Jean-Marie Brugeron a été un serviteur compétent dans la mise en œuvre des directives de rentabilité ; après sa retraite et une réflexion humaniste, il fait un acte de contrition.

Cet ouvrage est un pèlerinage, après une année sabbatique, il peut jouer les candides en redécouvrant les évènements présents.

Avec son épouse il organise ce pèlerinage pour revoir ses anciens collègues et après dans les sites où il a officié.

Le passé, le présent, le futur de l’hôpital sont ainsi abordés.

Le futur est apocalyptique car Jean-Marie Brugeron pousse à l’extrême une privatisation par de grands groupes industriels, loin des missions des hospices, uniquement guidés par la seule rentabilité, en dehors de tout altruisme.

En tant que chimiste, je n’ai pas retrouvé la fameuse molécule ATEDESA, qui détruisit l’altruisme et l’hôpital.

Le lecteur est invité à une réflexion sur la place de l’hôpital dans la société en conservant ses valeurs et ses missions au service de l’humanité.

Ce roman a permis à l’auteur de faire son « mea culpa », il œuvre bénévolement pour la santé en tant que Président du secours catholique de l’Hérault.

Nous lui donnons notre absolution, lisez son ouvrage et je vous demande d’applaudir, Jean-Marie Brugeron lauréat du prix André Soubiran.

 

Mot du Président 11 mars 2023

Soirée de Gala de l’Académie du Languedoc
Hôtel Palladia  – 11 mars 2023

Mot du Président Henri COUSSE 9ème fauteuil

Ce n’est pas un discours, mais un signe de politesse pour vous remercier de votre présence.

Vous tous Académiciens, de toutes catégories : Titulaires, associés, présidents d’honneur, Membres honoraires, ainsi que tous les lauréats passés de retour avec nous et futurs, qui vont recevoir aujourd’hui un prix en reconnaissance de leur talent.

Merci à tous ceux qui les accompagnent, famille, amis, voisins….

Le programme étant très chargé et notre maître des cérémonies très vigilant.

Je vous dis donc, MERCI en vos grades et qualités et je vous souhaite une bonne soirée.

 

Allocution d’ouverture Gala 11 mars 2023

ACADÉMIE DU LANGUEDOC,
Soirée de GALA
Hôtel PALLADIA – Sammedi 11 mars 2023

Allocution d’ouverture par le Secrétaire perpétuel :
Dr Jean-François GOURDOU

Chères consœurs, chers confrères, chers lauréats, chers amis de l’Académie du Languedoc,

En tant que Secrétaire Perpétuel de l’académie du Languedoc j’ai l’honneur d’ouvrir notre soirée de gala  traditionnelle 2023 dans ce cadre magnifique de la salle Opéra de l’hôtel Palladia.

Bienvenue à nos 5 futurs nouveaux membres Associés de l’Académie et aux 10  Lauréats et leurs amis.

Pour vous, les nouveaux membres et lauréats qui ne connaissez pas bien notre Académie du Languedoc et ses buts, je vais vous en faire une courte présentation.

L’Académie du Languedoc a maintenant 58 ans, elle a été créé en 1964 à Paris voulant recréer à Paris  une nouvelle Académie  à l’image de l’Académie des jeux floraux et donc de dame Clémence Isaure de Toulouse. La création se fit au Sénat à Paris, en présence de nombreuses personnalités des Arts, des Lettres, des Sciences et de la Politique.  En effet beaucoup étaient d’origine du Languedoc et surtout de Toulouse, dont le président de la république de l’époque Vincent Auriol. C’est pourquoi il eut rapidement une branche à Toulouse qui par la suite devint peu à peu autonome et bien active comme aujourd’hui, alors que l’Académie de Paris finira par s’éteindre il y a quelques années.

En fait l’Académie du Languedoc est plus ancienne. Elle remonte et fait suite à l’Association Toulousaine de Paris crée le 15 novembre1895 à Paris, regroupant de nombreux gens des lettres des arts et des sciences originaires du Languedoc. Cette association édita un journal  2 fois par mois nommé LE CAPITOLE, clin d’œil à Toulouse. Cette publication dura jusqu en 1939 s’arrêtant à la deuxième guerre mondiale. J’ai pu, grâce à la BNF et Gallica, retrouver presque tous les numéros preuve de notre ancienneté. C’est ainsi qu’après la guerre il y eut une reprise de l’association à Paris avec cette fois le nom d’Académie du Languedoc.

L’Académie du Languedoc est une société savante aux statuts académiques, enregistrée en préfecture sous la loi 1901. Elle est constituée de 60 membres titulaires avec fauteuils et de membres d’Honneurs et Associés. Son but est de défendre la langue d’oc et les traditions languedocienne. Dans ce but elle décerne lors de séances solennelles  des prix à des femmes et des hommes de talents du Languedoc, cela dans une large palette de prix de littérature, poésie, histoire,  peinture, sculpture, théâtre, photographie, médecine et en fin de séance de musique.

Maintenant nous voulons remercier chaleureusement madame et monsieur MIATTO PDG de l’hôtel   Palladia de nous recevoir,  pour notre séance de gala,  dans cette magnifique salle opéra. Nous leurs demandons de bien vouloir monter à la tribune.

Cher monsieur Miatto l’Académie Languedoc pour vous remercier de votre fidèle et généreux accueil a l’honneur et le plaisir de vous nommer Président d’Honneur de l’Académie du Languedoc.

Félicitations, Recevez votre diplôme d’appartenance sous les applaudissements de toute l’assemblée.

Jean-Paul RIFFARD prix Gratien LEBLANC

 Jean-Paul RIFFARD
Prix d’histoire Gratien LEBLANC de l’Académie du Languedoc

pour son livre « Toulouse entre Boulevards et Canal »

Présentation par François-Régis GASTOU 54ème fauteuil
(11 mars 2023) 

Monsieur le Secrétaire Perpétuel,
Monsieur le Président de l’Académie du Languedoc
Mesdames et Messieurs les Académiciens et Membres Associés,
Mesdames et Messieurs,

Monsieur,

L’Académie du Languedoc a le plaisir ce soir de décerner le Prix d’histoire de Toulouse Gratien LEBLANC à un historien amoureux de Toulouse et plus particulièrement du grand quartier situé entre les grands boulevards et le canal. Je rappellerai que Gratien LEBLANC était enseignant en lettres et érudit en histoire. Il est décédé à Toulouse en 1993.

Quant à vous, Monsieur, vous avez choisi de devenir médecin mais vous êtes aussi animé, depuis toujours, par une passion pour la recherche historique. J’ai appris avec satisfaction que vous avez fréquenté par plaisir mais aussi par intérêt historique le Club des Cartophiles que j’ai créé en 1973 et le Musée de l’Affiche dont j’ai assuré la direction de 1982 à 2009. En parcourant votre livre, on comprend immédiatement votre attrait pour l’image ancienne au regard des illustrations savamment choisies grâce à votre fine sensibilité et votre passion pour l’Histoire toulousaine et son évolution.

Cet ouvrage intitulé : « TOULOUSE entre Boulevards & Canal » évoque avec une grande nostalgie le secteur Nord de notre ville au début du XXème siècle : Les péniches naviguent lentement sur le Canal du Midi, les écluses fonctionnent encore avec des manivelles, les locomotives à vapeur poussent les wagons pour livrer les marchandises aux Magasins Généraux, sans oublier, les grands Cafés toulousains où se produisent les artistes de variétés régionaux.

Vous transmettez avec délectation et justesse cette ambiance révolue : les casernes Compans-Caffarelli et les militaires du 23 ème régiment d’Artillerie, la maison de Carlos Gardel amoureux du tango et les garages de voitures qui s’étirent le long des grands boulevards. Vous n’oubliez pas Jules LEOTARD grand gymnaste et inventeur du « trapèze volant ». Vous rappelez les petits métiers toulousains : le vendeur de journaux, le marchand de poissons, les tondeurs de chiens, le rapiéceur de chaussures, la laitière, le vitrier, sans oublier aussi l’attrapeur de chiens errants etc.

Vous faites vibrer notre sensibilité, vous éveillez nos moindres souvenirs en citant aussi ces petites maisons particulières entourées de beaux jardins, construites en bois comme les chalets de montagne et qui ont donné le nom au quartier appelé « les chalets ».

Vous décrivez avec précision les principales rues et les boulevards qui s’entrecroisent dont la rue Franc où habitait justement Gratien LEBLANC.

Dans votre étude, on a le plaisir de revoir la statue de Jeanne d’Arc à son premier emplacement ainsi que le café « Cristal Palace », disparu depuis, qui a donné le nom au marché aux légumes d’aujourd’hui.

Vous n’oubliez pas de citer les beaux immeubles et hôtels particuliers des boulevards et de nommer la Société JOB dont le siège social était 72 boulevard de Strasbourg.

L’édition de cet ouvrage est une belle réussite pour celui qui veut connaître ou retrouver ce quartier de Toulouse entre Boulevards & Canal.

Nous vous félicitons, Monsieur, pour la richesse iconographique, culturelle et historique de vos travaux. L’Académie du Languedoc est heureuse ce soir de vous décerner le Prix, bien mérité, d’Histoire de Toulouse Gratien LEBLANC 2023.

Recevez toutes nos plus sincères félicitations

 

François-Régis GASTOU
Séance solennelle Hôtel PALLADIA****
Samedi 11 mars 2023

Eloge de Raymond de Saint-Martin membre associé

ACADEMIE DU LANGUEDOC
SEANCE DE GALA HOTEL PALLADIA LE SAMEDI 11 MARS 2023

ELOGE DU DOCTEUR RAYMOND DE SAINT-MARTIN

POUR SON INSTALLATION MEMBRE ASSOCIE

par le Dr Jean-François GOURDOU Secrétaire perpétuel

 

  Chères consœurs, chers confrères, chers lauréats, chers amis de l’académie

Cher Raymond de Saint-Martin, cher ami de longue date

J’ai l’honneur et le plaisir de faire en ce jour votre éloge pour votre installation membre Associé de l’Académie du Languedoc.

En effet nous nous connaissons bien depuis nos études et nos carrières médicales.

Mais aussi surtout car vous avez déjà reçu en 2007 le prix Pinel de la recherche médicale de l’Académie du Languedoc lors d’une superbe séance au conseil départemental 31 en présence du Président Pierre Izard.

Vous êtes bien languedocien, condition numéro une pour être installé dans notre Académie. Vous êtes donc natif de Toulouse le 11. 11.1953 d’une dynastie de chirurgiens ophtalmologistes. Votre père fut mon collègue à la clinique Saint-Michel et même votre grand-père très réputé dont je fus client dans mon enfance dans sa clinique de la grande rue Saint-Michel.

Ensuite il faut de bonnes qualités socio-professionnelles nous allons voir que c’est bien le cas

VOUS AVEZ FAIT D’ EXCELLENTES ETUDES MEDICALES à la Faculté de Médecine de Toulouse en étant reçu en 1977 ce qui était  très difficile à l’époque à l’internat des Hôpitaux , ensuite vous avez été lauréat de la faculté pour votre thèse  en 1982 et ce qui été aussi très limité vous avez été nommé  chef de clinique à la faculté et chirurgien assistant des hôpitaux  en 1984 -1985 dans la spécialité d’ophtalmologie chirurgicale.

Vous avez alors de 1986 à 1999 été l’élève puis le collaborateur du célèbre docteur Amalric  ophtalmologue d’Albi .

Vous avez ensuite créé un Cabinet privé d’Ophtalmologie à Toulouse place Saint Aubin et rue d’Aubuisson , en  2002 vous avez crée «l’Institut santé Vision »  qui est un centre autonome de chirurgie rétractive et en 2003 la Clinique de chirurgie  esthétique Saint Aubin agrée en  2006 puis en 2012 par la DDASS.

Vous avez encore continué des activités d’enseignement et de recherche en organisant en 1991 le premier symposium de chirurgie réfractaire à Toulouse puis le deuxième en 2002 présidé par le célèbre professeur Barraquer de Barcelone.

Vous avez été pratiqué avec succès l’opération de la cataracte et vous avez  été le premier en 1991 à utiliser en midi Pyrénées  le  laser Excimer en chirurgie rétractive dans le traitement de la myopie de l’astigmatisme et de la myopie  puis en 1987 les implants dans la chambre antérieure pour la correction de la myopie et en 2001 les implants de la chambre postérieure  en silicone.

Vous avez été encore pionnier pour l’utilisation des lentilles bifocales intra oculaires dans le traitement de la presbytie et l’utilisation de la lumière ultraviolet pour le traitement du cross linking de la cornée.