Val d’Aran

 Le Val d’ARAN et son Histoire

par Michel PORTOLA (Membre associé)

Communication du 17 octobre 2023

Don Gaspar de PORTOLA   Préambule   (1717 – 1786) 

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Il faut savoir que les anglais, présents en Amérique du Nord, tout comme les russes, avaient de grandes velléités expansionnistes.

En quête de richesses naturelles telles que les peaux de phoques les loutres de mer, ils entretenaient un commerce très florissant avec les chinois à qui ils revendaient leurs chasses à des prix exorbitants.

Or, les espagnols ne l’entendaient pas de cette oreille et les devancent sur la côte ouest.

C’est ainsi que le Capitaine des dragons Gaspar de PORTOLA se voit confier une expédition de conquête en 1769. Il est accompagné de Junipero SERRA chargé de remplacer les jésuites installés par une colonie de Franciscains.

Et c’est ainsi qu’ils fondent la 1ère colonie de Californie à San Diego.

Le groupe de PORTOLA découvre, entre autre, une forêt d’arbres inconnus à proximité du Lac Pinto, près de la Baie de Santa Cruz. Il s’agissait de séquoias qu’ils ont appelés « Palocolorado ».

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Gaspar de PORTOLA est le troisième enfant d’une famille nombreuse dont le père Don Francisco de PORTOLA détenait le privilège de noblesse de la part du Roi Carlos II depuis 1682.

La famille était titulaire de la Baronnie de Castelnau de Monsech, ville fortifiée près de Balaguer  (Lérida).

Dès l’âge de 17 ans, Gaspar embrasse une carrière militaire qui le conduit sur de nombreux champs de bataille, au Portugal, en Italie où il fut plusieurs fois blessé.

En juillet 1764, il est promu Capitaine et se voit confier le Régiment de Dragons « Espagne » du Vice Royaume de la nouvelle Espagne (Mexique).

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Peu de temps après, il reçoit l’ordre d’aller au Fort de Zipec sur la côte du Pacifique.

Le Roi Carlos III le nomme Gouverneur politique et militaire de Californie. Parti de San Blas, Gaspar de PORTOLA débarque avec anxiété dans le port de San José avec mission de pacifier et évangéliser les populations.

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Il ne rencontre que des terres pratiquement désertiques, recouvertes d’une maigre végétation et grouillant de bêtes nuisibles et dangereuses. Les villages indigènes sont hautement misérables.

Il est déclaré ceci : « Cet officier Royal, à cause d’accusations absurdes des jésuites en place a pu constater la réalité californienne. Les ordres royaux, très durs à appliquer, furent exécutés avec courtoisie, humanité et sympathie. Il montra même de l’embarras dans lequel il se trouvait plongé. Pour cette raison, nous devons être reconnaissants à ce chevalier catholique, à ce juge éclairé qui, par sa compassion, soulagea nos souffrances ». ( Père DUCRUET)

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Depuis peu sur la péninsule, Gaspar de PORTOLA reçut l’ordre d’organiser une expédition sur Monterray tout en devenant Commandant en Chef. Accompagné du Père SERRA, il entreprit une grande marche par la terre.

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Arrivés à Villacata, ils fondent la mission de San Fernando et en quelques semaines parviennent à San Diego où ils devaient rejoindre les équipages des  navires (Bergantines) : le San José, le San Carlos, le San Antonio, bien mal en point du fait des mauvaises conditions de navigation (orages, vents défavorables) scorbut, épuisement qui ont provoqué quelques décès.

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Mais Gaspar de PORTOLA poursuit sa marche à la tête de sa troupe terrestre tout en demandant du renfort et des provisions.

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Et à San Diego, il laisse les missionnaires, le chirurgien Prat, les marins du San José, 19 volontaires du Régiment  Catalogne et beaucoup d’indiens néophytes.

VERS MONTERREY

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L’expédition qui débute compte une centaine d’hommes dont une unité spéciale de soldats équipés d’harnachements  en cuir pour les protéger des flèches des indiens.

Cette expédition débute le 14 juillet 1769 avec « les espoirs placés en Dieu et en St Joseph » avec le mirage de la découverte et de la conquête de pays décrits comme fabuleux : un nouveau paradis ? Ils sont bien accueillis par les fermiers indiens californiens qui leur offrent des aliments de choix dont le fameux « atole » (bouillie de maïs) ainsi que des figues, des semences, du poisson.

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Il est procédé aux relevés topographiques et, sur les plans, les ingénieurs couchent les lieux possibles d’édification de missions et de forts.

Après avoir parcouru la chaîne de Santa Lucia, ils sont face à une petite baie assez inhospitalière et poursuivent leur route vers le Nord où ils découvrent le port naturel de San Francisco.

Mais Monterrey n’est toujours pas en vue. Ils retournent sur leurs pas et doivent affronter un hiver rigoureux qui les oblige, faute de provisions, à sacrifier les mulets les plus anciens. Ils reviennent ainsi à San Diego.

Durant les 6 mois d’absence de PORTOLA, la mission de San Diego eût à subir des attaques d’indiens qui en voulaient à leurs étoffes.

Et au printemps suivant (mai 1770), PORTOLA et son expédition parviennent enfin à Monterrey et c’est là que naquit ce qui allait devenir plus tard « la fabuleuse Californie ».

Le 9 juillet, il confie la charge de Gouverneur au Lieutenant FAGES, selon les ordres du Vice-Roi et part pour San Blas à bord du San Antonio. De là, il se rend à Mexico où il est accueilli en héros, reçoit de multiples distinctions et est promu Lieutenant-Colonel des Dragons « Espagne » avant d’être nommé Gouverneur de la Ville de Pueblo de Los Angeles.

Toutes ces longues et difficiles années avaient ruiné sa santé ce qui le conduit à demander au Roi de pouvoir retourner en Espagne. Ce qui lui fut accordé avec en prime le titre de « Lieutenant du Roi pour la Place et les Châteaux de Lérida ».

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Gaspar de PORTOLA a vécu célibataire toujours éloigné de sa famille, établit le 29 mai 1786 un testament qui lègue toute sa fortune à la ville de Lérida « qui en disposera comme il lui semblera convenable en la destinant à des buts pieux ou consacrés à l’utilité publique… »

Il décède à Lérida le 10 octobre 1786.

Le Val d’Aran

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Dans le Val d’Aran, on parle l’aranais, patois voisin de notre occitan.

D’ailleurs, les locaux revendiquent leur « occitanité » tout en pratiquant le catalan, le castillan, et souvent le français.

Avec l’anglais enseigné dès le collège, les jeunes ont la chance de parler cinq langues.

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Les aranais sont très attachés aux traditions et fêtes religieuses.

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On y mange très bien, outre les tapas, dans des restaurants gastronomiques ou spécialisés comme les « asadores ».

Je vous recommande la ollaaranaise, version locale de la garbure, les calçots en février/mars.

La montagne est généreuse en cèpes, rebellones, morilles.

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Le Paradord’ Arties

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Baqueira-Beret et Montgarri

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Au fil de la Garonne

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Fin et Caviar

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