Histoire générale des Académies

HISTOIRE GENERALE  DES ACADEMIES

 par le Dr Jean-François GOURDOU Secrétaire perpétuel

 

Le nom d’Académie interpelle immédiatement notre esprit. Ce nom est en effet symbolique d’une grande ancienneté, d’une grande honorabilité et d’une grande qualité intellectuelle sur les arts,  les belles lettres et les sciences.

LA GRECE ANTIQUE

Le nom d’Académie est très ancien il provient en effet de la Grèce antique c’est presque un nom divin en réalité celui d’un Héros grec d’Athènes  le citoyen général  AKADEMOS qui donna ainsi plus tard son nom à l’Académie de Platon. C’est en effet un très beau nom d’une illustre famille grecque.

Aussi rappelons cette histoire légendaire d’AKADEMOS, en fait bien réelle. AKADEMOS était un notable citoyen grec devenu un Héros presqueun demi-dieu comme c’était souvent le cas dans la mythologie grecque. Cela correspond à l’époque  de  l’histoire du roi d’Athènes Thésée, le fameux vainqueur du Minotaure de l’ile de la Crête et par la suite impliqué dans la guerre de Troie. Celui-ci avait enlevé dans ses débuts la belle Hélène de Sparte qui n’avait alors que 12 ans. Pour se venger les Lacédémoniens de Laconie de Sparte décidèrent d’aller attaquer Athènes pour la libérer.

Cela se passait vers les années 500 av. J.-C. c’est alors que citoyen général  Akadémos sauva sa ville d’Athènes en éloignant les lacédémoniens de la ville, cela en négociant habilement avec les lacédémoniens, les renseignant  sur le lieu où se trouvait prisonnière la belle Helene éloignée cachée dans une autre ville éloignée d’Athènes où ils la retrouvèrent et la récupérèrent.  Dès lors  les hostilités s’arrêtèrent et  la ville d’Athènes fut sauvée du pillage  et en particulier la propriété du citoyen Akadémos situé sur une colline boisée à l’ouest près d’Athènes.

Celui-ci , a sa mort, fut enterré en ces lieux. Les Athéniens construisirent au-dessus de sa tombe un temple. Ce lieu devint un lieu de vénération. Il fut ajouté aussi un temple d’Athéna et le  jardin fut planté tout autour de cyprès, de platanes mais surtout de 12 oliviers provenant de boutures de l’olivier sacré du Parthénon. Ce lieu sacré fut encore entouré par un par un mur de pierre.

Ce site fut par la suite un lieu de promenade pour les Athéniens, car il n’était distant que d’une vingtaine de kilomètres hors des remparts et du centre de la cité d’Athènes il y fut construit ensuite plusieurs bâtiments dont un gymnase entouré de portiques soit une cour entourée de colonnades pour les exercices sportifs.

Ce lieu historique existe toujours, inclus maintenant à l’ouest de la grande ville d Athènes, mais il ne reste que quelques ruines , toutefois le beau jardin demeure et mérite la visite en souvenir d’Akadémos et de Platon.

PLATON LE PHILOSOPHE L’ACADEMIE DE PLATON

Par la suite deux cent ans plus tard, vers les années 300 avant J.-C. le philosophe Platon vient s’y installer d’abord pour les sports du gymnase puis pour la création de sa grande école de philosophie. Celle-ci fut nommée ainsi L’Académie du fait du nom du lieu du Héros grec Akadémos.

Platon était né en 427 av. J.-C. dans une noble famille aristocratique de la Grèce antique. En fait son nom de famille était ARISTOCLES, PLATON était son surnom signifiant  « Larges Epaules ».  En effet dans sa jeunesse il avait pratiqué tous  les sports et même il avait  participé aux antiques jeux olympiques.

Par la suite il s’orienta vers la philosophie et  il fut un élève de Socrate pendant 18 ans puis d’Euclide. Par la suite il voyagea beaucoup pour connaître le monde il visita successivement la Grèce  puis l’Égypte et surtout la Sicile où il fut un temps prisonnier du tyran de Syracuse Denis.

De retour à Athènes il fonda sa propre école. En tant que sportif connaissant la colline d’Akadémos il s’installa dans le gymnase puis il se fit donner ou acheta une partie du terrain où il construisit sa maison et son école avec un musée pour ses archives et divers objets,

Au début il ne s’entoura que d’amis puis rapidement de beaucoup de jeunes qui devinrent ses élèves, peu à peu il attira beaucoup de monde aussi cela devint une véritable école.

Cette école prit familièrement le nom d’Académie de Platon en référence au lieu de cette belle colline boisée et à l’histoire de cette école fondée par le philosophe Platon.

Platon finira sa vie en Grèce et mourra Athènes en 348 av. J.-C.

Platon nous a laissé de très nombreux ouvrages 28 en tout. Ceux-ci ont été miraculeusement conservés.  Ce sont des ouvrages manuscrits concernant ses immenses connaissances et toute sa philosophie selon trois périodes : celle de sa jeunesse puis celle de la maturité et celles tardives.

Les ouvrages de Platon sont surtout écrits sous forme de dialoguer apportant les conversations qu’il avait avec ses élevés souvent en question réponses sur un thème comme le Beau son thème favori. Ses plus  celebre ouvrages furent : Hippias, le Banquet, Phédon, la République,  le sophiste, le Politique ….

Ses livres abordent de très nombreux sujets tout d’abord la géométrie il y avait en effet à l ‘ entré de l’Académie une inscription « que nul ne rentre ici s il n’est géomètre » ensuite il aborda tous les sujets dont les sciences les mathématiques la physique, l’astronomie, la poésie, la littérature et surtout les philosophies utilisant la rhétorique et la dialectique puis aussi la politique.

L’Académie de Platon continuera après sa mort avec plusieurs de ses élèves.

Il faut citer aussi à cette époque la grande activité culturelle d’Alexandrie en Egypte avec sa célèbre Bibliothèque crée par les pharaons crois grecs Ptolémées pour les nombreuses élites intellectuelles de la grande cité avec en particulier le cercle de 7 poètes de l’Ecole d’Alexandrie, que nous retrouverons à Toulouse !

Mais après la conquête romaine de la Grèce, L’Académie de Platon s’endormit .

EPOQUE ROMAINE

Il faut citer une importante activité culturelle à Rome car nous la retrouverons ensuite à Toulouse la cité Palladienne à savoir avec les fêtes de la Déesse Flore et ses festivités intellectuelles au mois de mai avec distribution des fleurs du printemps aux poètes, ancêtre des jeux floraux de Toulouse.

À Rome quelques hommes de lettres dont surtout Cicéron dans sa superbe villa créèrent des lieux de réflexion philosophiques et littéraires en conservant que le nom de « Portiques ».

Il  existait aussi à Rome le « Collégium Poetarum » du célèbre poète Accius.

Certains Empereurs romains continuèrent la tradition Académique en particulier Auguste dans la grande bibliothèque de son palais, mais sans vraiment utiliser le nom d’Académie, car un peu méprisé car étant d’origine grecque d’où les populations n’étaient pas citoyennes romaines voire donc esclaves.

A Athènes l’Académie continua mais déclina peu à peu, puis disparaitra avec la fin de l’empire Romain en 476 après JC et au début de l’empire Byzantin vers 500 après J.-C.

Toutefois Byzance puis Constantinople continuèrent des activités culturelles mais sous une autre forme avec la création d’une Université impériale contrôlée totalement par et pour l’Etat impérial.

Le site de l’Académie d’Athènes fut déserté peu à peu  à l’époque des Byzantins puis en 1455 après  la prise de Constantinople par les Turcs il fut détruit et presque rasé comme une partie d’Athènes. Heureusement depuis la refondation de la Grèce des fouilles archéologiques ont permis de retrouver et de conserver le site dans l’Athènes actuelle.

AU MOYEN ÂGE

Par la suite au Moyen Âge toute forme d’Académie disparue pendant 700 ans.

Toutefois l’Empereur Charlemagne en 782 après JC dans son palais d’Aix la Chapelle, célèbre pour avoir créé les écoles créa  aussi une Académie nommée « L’Académie Palatine » regroupant tous les lettrés de sa cour.

Sous les rois Clotaire et Dagobert il y a dans leurs palais une certaine continuité mais tout forme d’académie organisée a disparu.

Il y eut ensuite toutefois  les cours d’Amour des poètes qui se déplaçaient de châteaux en châteaux pour réciter leurs poèmes en chantants l’Amour Courtois et ressuscitant les 7 poètes d’Alexandrie mais ce n’était pas du tout une Académie constituée.

Ce n’est qu’après l’époque des croisades en terre Sainte au 12ème siècle et curieusement après chez nous  la croisade dites des Albigeois ou des cathares de 1209 que les poètes purent à nouveau se réunir et diffuser leurs poèmes occitans dans les cours des seigneurs.

En 1229 le traité de paix de Meaux entre le  roi  Saint Louis et le comte de Toulouse Raymond VII créa pour Toulouse une Université, la deuxième après  celle de Paris de 1200. Cela dans le but d’éradiquer encore le catharisme en installant un enseignement catholique avec au début  quatre  professeurs  parisiens.

Certains disent que la deuxième université est celle de Montpellier crée en 1220  mais c’est  inexact car en fait c’est la date de création de l’école de Médecine. La création de l’université date elle de 1289, de plus et surtout  à cette époque Montpellier n’était pas une ville française en effet elle appartenait à l’Espagne du roi catalan de Majorque et de Perpignan.

LA RENAISSANCE 1300

En 1300 Geoffroi de Luccré a en Provence une première Compagnie littéraire très misogyne contrairement aux cours d’amour médiévales , mais le nom d’académie n’était pas cité .

En 1323 LE GAY SABER la première société littéraire de France fut créé  à Toulouse, il s’est agit du Consistoire du Gay Saber,  consistoire signifiant une assemblée, il s’agissait de la réunion en assemblée de 7 troubadours, souvenir d’Alexandrie. Ceux-ci organisaient des concours de poésie en occitan qui avaient lieu  devant la tour des remparts où siégeaient les nouveaux capitouls de Toulouse. Les poètes lisaient leurs poèmes et le jury décernait  des prix comme on peut voir sur le très beau tableau historique du  grand escalier du Capitole de Toulouse.

Cette première société ne prit pas toutefois le nom d’Académie car l’histoire en avait été perdue. En fait ils se réunirent plutôt dans le cadre des corporations et des confréries qui avaient été créés à cette époque pour toutes les professions.

En 1400 LES PORTIQUES D ANTONINA le roi Alphonse d’Aragon roi de Sicile puis de Naples celui-ci eut connaissance de l’Académie antique d’Athènes par les marins commerçants avec l’Orient, aussi sous l’impulsion d’Antonio  Beccadelli dit Panormita de Palerme  puis Giovani Pontano créa « lesPortiques Académie  Antonina » première nouvelle  Académie d’Italie et d’Europe.

 

EN 1453 LA CHUTE DE CONSTANTINOPLE  BYZANCE  FUT UN TOURNANT DE L’HISTOIRE AVEC LA FIN DE L’EMPIRE D’ORIENT entrainant toutefois la période de LA RENAISSANCE en Italie puis en OCCIDENT.

EN ITALIE

En effet beaucoup de Byzantins et de marins avaient pu avant pendant ou après la prise de BYZANCE par les Turcs s’enfuir en emportant les textes antiques grecs et latins des philosophes. Ainsi plusieurs villes d’Italie les reçurent et les traduisirent. Il y eu une véritable fièvre pour l’acquisition des manuscrits antiques.  Par la suite ces villes reprirent les traditions culturelles antiques en créant des Académies mais curieusement en prenant des noms de sobriquets.

Ainsi se créèrent à Syracuse les Otiosi les ardents, à Messine les Stéllatis, à Naples la Pontanienne, à Rome Les Addorentati , Saint Luc 1577,  Sainte Cécile1585 , à Florence en 1563 e cimenta , à Venise la crusca de dessin .

EN FRANCE

En 1500 la cour du roi Francois I, après les guerres d’Italie, introduisit la Renaissance en France en faisant venir de nombreux lettrés  des scientifiques et des  artistes en France et en particulier Léonard de Vinci. Une cour littéraire et artistique Royale fut créé par le roi   Francois I avec  en plus celle de sa sœur Marguerite de France.  Mais elle ne furent pas nommées et constituées en Académie.

En 1515 CREATION DE LA COMPAGNIE DES JEUX FLORAUX « dels jocs florals »

Car alors le consistoire du Gay Saber  eut des difficultés avec les capitouls, pas de soutien financier ni de locaux au Capitole. Aussi il s’émancipât et se réunit dans d’autres lieux en changeant alors de nom s’appelant alors la Compagnie des Jeux Floraux.

Il reprenait ainsi l’ancienne tradition Romaine des fêtes de la Déesse flore à Toulouse.

Ainsi chaque année le 3 mai avait lieu dans la matinée une messe dans l’église de la Daurade de Toulouse pour rendre un culte à la vierge Marie patronne de la compagnie et ensuite dans l’après-midi il y avait la distribution des prix du concours de poésie. Chaque lauréat recevant en prix une fleur en métal argenté ou doré des 5 fleurs du Toulouse tout d’abord la Violette, l’Eglantine, le Souci, l’ Amarande et le Lys.

Par la suite la compagnie trouva une nouvelle égérie pour soutenir les jeux floraux à savoir Dame Clémence ISAURE. Celle-ci possédant une belle fortune aurait donné une partie de celle-ci pour subvenir aux besoins financiers de la compagnie et en particulier pour offrir les fleurs d’or et d’argent aux  lauréats.

Clémence Isaure est en réalité une légende mais comme toutes les légendes elle a un fond de vérité. En effet vers l’an 1300 un notable de Toulouse avait financé la compagnie. Il s’agissait du sieur Ysalguier  envoyé par le roi pour continuer à éradiquer les cathares et en même temps les juifs de leur quartier de  la Daurade. Pour cela il expropria ces personnes, en gardant sûrement une partie pour sa personne. Ainsi il construisit pour lui un grand hôtel particulier avec une haute tour  qui existe toujours et pour se faire pardonner et oublier il finança la compagnie des jeux floraux mais par discrétion il le fit au nom de son  épouse dame Clémence Ysalguier dont le nom francisé devint dame Clémence Isaure presque déifié par la compagnie.

EN 1553 CREATION DE LA PLEIADE un groupe de  7 poètes  (toujours le souvenir d’Alexandrie et le nom même des vers Alexandrins  des poésies) dont Ronsard , du Bellay et d’autres créèrent ce cercle pour « défendrez la langue Française » mais ils ne prirent pas le nom d’Académie.

EN 1570 CREATION L’ACADEMIE DE MUSIQUE ET DE POESIE.  Elle fut la véritable première Académie de France , elle fut créé  par le poète BAIF mais elle eut des difficultés à être reconnue. Toutefois elle fut soutenue un temps  par le roi CHARLES IX de Valois. 

LE 17 EME SIECLE, LE SIECLE DES ACADEMIES

A TOULOUSE au début du siècle la compagnie des Jeux Floraux était très active, toutefois il y avait aussi des cercles de nombreux lettrés, érudits et savants du fait de l’université et du Parlement du Languedoc.

Deux évènements importants eurent lieu à cette époque dans notre région.

Tout d’abord de 1621 à 1629 le siège de Montauban place forte des protestants par le roi louis XIII et son premier ministre le Cardinal de Richelieu.

Ensuite en 1632 la révolte et l’exécution du Duc de Montmorency dans le capitole de Toulouse.

Pendant ces périodes le roi et son ministre résidaient à Toulouse et dans des châteaux des environs comme celui de Saint Géry, ils furent donc reçus dans diverses compagnies littéraires et scientifiques dont les jeux floraux qu’ils apprécièrent surement beaucoup.

En 1631, DE RETOUR A PARIS LE CARDINAL DE RICHELIEU eut ainsi l’idée de créer lui aussi une compagnie littéraire comme à Toulouse, car d’autant plus qu‘à Paris déjà deux amis Godeau et Chapelin avaient créé un cercle littéraire avec son secrétaire privé  Valentin Conrart qui en faisait partie.

EN 1635 CREATION DE L’ACADEMIE FRANCOISE PAR LE CARDINAL DE RICHELIEU

Suivant les exemples précédents du poète Biaf et de Toulouse, le Cardinal voulut en faire de même mais il voulut aussi raffermir l’état monarchique et défendre la langue française pour renforcer l’unité de la France. Il réunit alors un cercle de lettrés et de savants dont Godeau et Chapelin, qu’il limita à 40 membres, nommés immortels car nommés à vie et immortels comme la langue française. Il choisit alors le nom d’ACADEMIE du fait de ses excellentes connaissances des œuvres de Platon. Des statuts furent confirmés par lettres patentes du roi louis XIII avec des statuts et un règlement.

L’Académie ayant pour protecteur le Roi et le cardinal de Richelieu faisant fonction de fait de président, était administrée par le secrétaire perpétuel, un chancelier et un directeur, ces deux derniers renouvelable tous les deux ans.

La mission de l’académie étant la sauvegarde de la langue française avec la création de son dictionnaire.

1640 CREATION A TOULOUSE DES CONFERENCES ACADEMIQUES, les toulousains ayant rappelé au Cardinal son séjour à Toulouse celui-ci confirma aimablement cette deuxième Académie en France.

L’ACADEMIE ACTUELLE DES SCIENCES INSCRIPTIONS ET BELLES LETTRES DE TOULOUSE a donc pour origine la deuxième Académie de France.

Les toulousains dont messieurs de Vendages de Malepèyre père et fils et l’avocat Pelisson réunissaient leurs amis dans leurs salons. Ils se nommèrent alors les « lanternistes » car il fallait avoir sa lanterne le soir dans les rues sombres de la ville.

D’AUTRES ACADEMIES SUIVIRENT ENSUITE PENDANT LA FIN DU 17 EME SIECLE surtout grâce à l’intérêt du roi Louis XIV. Celui-ci créa plusieurs Académies dite Royales, octroyées par lettres patentes royales confirmées par les Parlements dont celui du Languedoc.

1648 Académie royale de peinture et de sculpture avec écoles Paris

1663 Académie royale des inscriptions soit textes gravures médailles sculpture au nom du roi

1660 Royal Académie de Londres

1666 Académie royale des Sciences Paris par le ministre Colbert

1666 Académie de France à Rome pour le grand prix de Rome des arts

1669 Académie royale de musique Paris

1671 Académie royale d’Architecture Paris

1688 Société académique des belles lettres de Toulouse succédant aux conférences Académiques

1694 Académie des Jeux floraux de Toulouse continuité de la Compagnie des jeux floraux

 

AU  XVIII SIECLE LE ROI LOUIS XV EUT AUSSI BEACOUP D INTERET POUR  LES ACADEMIES ET EN CREA PLUSIEURS

1716 Académie des inscriptions et belles lettres de Paris continuant celle de 1663

1720 Société royale de chirurgie Paris

1729 Société royale des Sciences Toulouse

1746 Académie royale des sciences inscriptions et belles lettres Toulouse suite 1666 et 1729

1750 Académie royale des Beaux Arts Toulouse

1787   Société académique de Chirurgie de Toulouse

        Alors presque toutes les grandes villes auront une Académie des sciences, arts et belles lettres

  SOUS LA REVOLUTION DE 1789

1793 Sous la  Terreur de la convention suppression des toutes les Académies car aristocratiques

 

SOUS LE DIRECTOIRE ET L’EMPIRE

1795 PARIS CREATION DE L’INSTITUT DE FRANCE REUNISSANT LES ANCIENNES ACADEMIES

 1808 NAPOLEON PREMIER créa les ACADEMIES de L’enseignement public

SOUS LA RESTAURATION ré-indépendance des anciennes Académies dont 5 restent dans l Institut

1816 L’Académie Française

L’Académie impériale des inscriptions et belles lettres

L’Académie impériale des Sciences

L’Académie des beaux-arts peinture, sculpture, musique, architecture

1832 L’Académie des Sciences Morales et Politiques qui entrera à l’Institut

1830  Création de L Académie de Médecine à Paris

SOUS LE SECOND EMPIRE Les Académies redeviennent impériales, création de l’Utilité publique

 SOUS LA III REPUBLIQUE

1895 TOULOUSE HOTEL D’Assezat, LEG DU  BANQUIER OZENNE A LA VILLE DE TOULOUSE

LA MAIRIE Y LOGE GRATIUTEMENT LES 6 GRANDES ACADEMIES DE L EPOQUE A TOULOUSE

                            1323 Académie des jeux floraux

                            1640 Académie des sciences inscriptions et belles lettres

                             1801 Société de médecine chirurgie pharmacie et S. Académique de Chirurgie

                             1831 Société d’archéologie du midi de la France

                             1851 Académie de Législation

                             1882 Société de géographie

1880   Paris CREATION DE LA SOCIETE ASSOCIATION DES TOULOUSAINS DE PARIS

LOI 1901 les Académies seront enregistrées comme des sociétés savantes avec statuts d’association l

AUSSI  CHANGEMENT DES NOMS DU BUREAU LE SECRETAIRE PERPETUEL DEMEURE

 LE DIRECTEUR DEVIENT PRESIDENT, LE DISPENSATEUR TRESORIER l

SOUS LA CINQUIEME REPUBLIQUE

1964    ACADEMIE DU LANGUEDOC PARIS TOULOUSE, FILLE DES JEUX FLORAUX à PARIS (Fille dite naturelle et depuis reconnue par le secrétaire perpétuel SERMET de l’époque)                

 1983      TOULOUSE ACADEMIE DE L’AIR ET DE L’ESPACE CREE PAR LE PILOTE ANDRE TURCAT

2022      ACADEMIE VIA DOMITIA PIERRE PAUL RIQUET BEZIERS PAR JC NOUGARET

TELLE EST LA BELLE ET TRES ANCIENNE HISTOIRE DES ACADEMIES, SOYONS FIERS DE LA CONTINUER

DR  JF GOURDOU