Diplôme d’honneur Georges de HABSBOURG LORRAINE

Georges de Habsbourg-Lorraine
Ambassadeur de Hongrie en France
Archiduc d’Autriche,
Prince Royal de Hongrie, de Croatie et de Bohème

Présentation de André-Jérôme GALLEGO (13ième fauteuil)

 

Il est né le 16 décembre 1964 à Starnberg en Haute-Bavière, soit trois ans après la déclaration de renonciation de son père à tous ses droits dynastiques et de prétentions impériales.Son parrain est le pape Paul VI.

Membre de la famille impériale d’Autriche et diplomate hongrois, fils cadet du défunt prétendant au trône d’Autriche, Otto de Habsbourg-Lorraine, et le frère de l’actuel, Charles de Habsbourg-Lorraine. Il est appelé Georg Habsburg-Lothringen en Autriche et Habsburg György en Hongrie, l’usage des titres des Habsbourg n’étant pas reconnu dans ces deux pays.

Comme son père, il parle l’allemand, le hongrois, le français, l’espagnol, l’anglais et l’italien. Il fait des études de droit, d’histoire et de sciences politiques, en Autriche, en Allemagne et en Espagne. Il travaille ensuite dans des entreprises de communication et de télévision. En 1992, il s’installe en Hongrie où, en plus de sa nationalité autrichienne, il obtient la citoyenneté hongroise.

Depuis sa nomination par le gouvernement hongrois, le 16 décembre 1996, il est ambassadeur itinérant et plénipotentiaire de Hongrie. Il a joué un rôle spécifique durant les négociations d’adhésion, de la Hongrie, à l’Union européenne.

Le 18 octobre 1997, il épouse au cours d’une cérémonie célébrée dans la basilique Saint-Étienne de Budapest, la duchesse Eilikavon Oldenburg, née le 22 août 1972 à Bad Segeberg, fille du duc Johann Friedrich d’Oldenbourg et de la comtesse Ilka zuOrtenburg.

De leur union, vont naître trois enfants : ZsófiaMáriaTatjána –IldikóMáriaWalburgaet Károly-Konstantin.

En décembre 2020, il est nommé ambassadeur de Hongrie à Paris en remplacement du comte György Károlyi. Il remet ses lettres de créance, au Président de la République, Emmanuel Macron, le 12 avril 2021. Lors de cette rencontre officielle, il a expliqué au Président Français, les raisons pour lesquelles il se sentait un peu chez lui au Palais présidentiel… Tout simplement, car son arrière-arrière-grand-mère, Louise Marie Thérèse d’Artois, petite-fille du roi de France Charles X, y était née, en 1819.

Évoquer la généalogie des Habsbourg-Lorraine, c’est prendre rendez-vous avec toute l’histoire de l’Europe. Les titres portés actuellement par les membres de la maison de Habsbourg-Lorraine, sont attribués par le « chef de maison ».

Soit, pour ce dernier et depuis le 16 décembre 1964 : Son Altesse impériale et royale l’archiduc GeorgevonHabsburg-Lothringen, archiduc d’Autriche, prince royal de Hongrie, de Bohême et de Croatie.

Selon la tradition dynastique, Georges de Habsbourg-Lorraine pourrait se faire appeler Son Altesse impériale et royale l’archiduc d’Autriche, mais aussi Prince de Hongrie, de Bohême et de Croatie. Ses passeports autrichien et hongrois portent plus simplement le nom de Georg Habsburg-Lothringen, et il n’a plus le choix, contrairement à son grand-père Charles, dernier empereur d’Autriche, qui habitait entre ses trois châteaux, de cent pièces chacun, à Budapest, Vienne et Prague.

Son épouse réside en Hongrie, où elle dirige une fondation aidant,grâce à la thérapie par le cheval,les jeunes, défavorisés ou handicapés.Quant à leurs trois enfants, ils sont étudiants aux quatre coins de l’Europe.

Georges de Habsbourg-Lorraine dès qu’il a été nommé Ambassadeur à Paris, s’est fixé pour mission première de soutenir et faciliter les relations bilatérales entre les deux pays. Ainsi,  la France est implantée dans de multiples secteurs en Hongrie, que ce soient la finance l’industrie, l’énergie, la pharmacie ou la distribution. PSA, Michelin, Valeo, Auchan… sont présents, tout comme de nombreuses PME et entreprises de taille intermédiaire. Six cents sociétés françaises donnent du travail à 40.000 Hongrois.

Plutôt que de s’étendre sur son ascendance, le plus souvent,il ne manque pas de rappeler, que «la France est le quatrième investisseur étranger en Hongrie». A l’instar de son père, il est un Européen engagé par le cœur et par le sang, il a été durant vingt années, député à Strasbourg.

Il revendique un catholicisme affirmé. Il me confiera que : «Le christianisme est considéré chez nous comme indissociable de l’identité dans la nation. Pendant des siècles, les Habsbourg ont été élevés pour servir leur pays et leur empire, règle profondément inscrite en nous, à laquelle s’ajoute un fort sentiment d’appartenance à l’Europe.»A ce propos, son frère Paul est prêtre à Notre-Dame d’Auteuil, à Paris.

Mais surtout, les Habsbourg ne se disent-ils pas qu’ils sont un peu les inventeurs de ce «vivre-ensemble pacifique de différentes nations, sous un même toit» ?


Madame Judith JORZEF représentante de l’ambassadeur